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Monsieur Fabrice d'ALMEIDA - Professeur des Universités (Université Paris 2 Panthéon-Assas), directeur de thèse
Monsieur Hachem EL HUSSEINI - Professeur des Universités (Université de Beyrouth - Liban), rapporteur
Monsieur Tristan MATTELART - Professeur des Universités (Université Paris 8), rapporteur
Monsieur Rémy RIEFFEL - Professeur des Universités (Université Paris 2 Panthéon-Assas)
Le Liban jouit de la liberté de la presse qui le distingue des autres pays de la région, mais les journaux se sont transformés après la guerre, et plus particulièrement après l'accord de Taëf en 1989; de quotidiens objectifs « défendant l'unité du pays et de son peuple », en « une arme pour alimenter le feu de la discorde entre ses fils ». Cette division s'est reflétée plus clairement après l'assassinat de Rafic Hariri en 2005, où le Liban s'est divisé en deux grandes parties, sur une base sectaire et dogmatique (Sunnite- chiite et les chrétiens étaient répartis sur les deux communautés). Ainsi furent crées les deux forces de 8 et 14 Mars, en concurrence sur tout, du pouvoir et les postes jusqu'à la domination des médias afin de promouvoir la ligne politique des dirigeants de chacune d'entre elles. Les journaux étaient tellement influencés par cette partition, et au lieu de jouer leur rôle dans la transmission de la vérité, ils sont devenus un miroir qui reflétait les différences des politiciens. Les principales raisons de ce biais furent abordées par cette étude qui a révélé l'influence du pouvoir sur eux, et cela à travers l'analyse du contenu de 21 événements importants qui ont eu lieu au cours de 22 ans, dans quatre quotidiens : An-Nahar, Ad-Diyar, Al Mustaqbal et Al Akhbar. Cette étude a montré aussi l'hégémonie de l'argent sur ces journaux et leur besoin permanent d'un financement supplémentaire, afin de survivre. Et comment les journaux foliaires feront face aujourd'hui au risque de disparition après la concurrence avec la presse électronique ? Cette thèse aide ainsi à comprendre les mutations de la presse entre conditions politiques et changements techniques.