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Précurseur des recherches en sémiotique en Europe, dialoguant avec Roland Barthes dans le cadre des publications de la revue Communications autour de la question de l'analyse structurale des récits (1966), ses travaux font autorité.
En esthétique, en communication visuelle, en philosophie du langage, en sémiotique, ses livres sont traduits dans le monde entier. Art et beauté dans l'esthétique médiévale (1959), L'œuvre ouverte (1962), La structure absente (1968), La guerre du faux (1977), Lector in fabula (1979), Sémiotique et philosophie du langage (1984), Les limites de l'interprétation (1990), Six promenades dans les bois du roman et d'ailleurs (1994), ou encore De Bibliotheca (1981).
La sémiologie, sous le regard du professeur Umberto ECO, devient une expérience de traductions. Il traduit les textes et les images des sociétés pour comprendre ce que font les langages : où prennent-ils racines, comment nourrissent-ils les imaginaires sociaux ? Umberto ECO traduit les évidences grâce à la distance qu'offre la science des signes au sein de la vie sociale.
Umberto ECO est aussi romancier : Le nom de la rose (1982), Le pendule de Foucault (1988), L'Ile du jour d'avant (1994), Baudolino (2000), et plus récemment La mystérieuse flamme de la reine Loana (2004). Ses romans rencontrent un immense succès, et poursuivent autrement la recherche sémiologique vers les territoires du roman historique. Editorialiste pour Il Giorno, La Stampa, Corriere della Sera, La Repubblica, L'Espresso, Il Manifesto, il fait aussi de l'écriture un lieu de débat dans les espaces publics médiatiques.
L'université Panthéon-Assas et l'Institut Français de Presse lui rendent hommage.