- Université
- Formations
- Recherche
- International
- Campus
Le marché des paiements subit une profonde mutation marquée par une progression constante des paiements « digitaux » au détriment des espèces (« cash ») et du chèque. Les États membres de l’UE continuent leur transition vers une économie sans espèces, dite cashless.
Pour le consommateur, l’expérience de paiement est en pleine transformation. L'exigence d’immédiateté, de flexibilité et de fluidité conduit à repenser le processus traditionnellement lent des paiements modernes. Pour les entreprises, le paiement n’est plus uniquement vu sous l’angle comptable mais fait partie intégrante des stratégies des entreprises.
La structure du marché est dynamisée par l’arrivée des nouveaux acteurs bouleversant l’ordre concurrentiel et rivalisant avec les banques traditionnelles. Une bonne partie des paiements est désormais réalisés par des acteurs non bancaires. Les Fintechs et les grandes plateformes numériques, BigTech, ont développé, aux côtés des acteurs traditionnels, de nouveaux services aux consommateurs.
La concurrence entre entreprises bancaires et non bancaires conduit à s’interroger sur les liens entre concurrence et règlementation dans le secteur de la banque de détail.
Plus généralement, la fourniture de services par des entrants non bancaires oblige les régulateurs à redéfinir les conditions d’entrée sur le marché, à fixer les modalités de régulation des acteurs, et appelle à une prise de conscience des enjeux de souveraineté européenne.
Inscription gratuite par courriel.