Trois essais en économie de la transition écologique

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Docteur : Madame Chloé SAUREL

Directeur : Mme Sandra CAVACO

Discipline : Sciences économiques

Date de la soutenance :

Date de la soutenance

Horaires :

Le mardi 03 juin 2025 à 14h00

Adresse :

LEMMA, 4 rue Blaise Desgoffes, 75006, PARIS Salle : Maurice Desplas

Jury :

Mme Sandra CAVACO  Université Paris Panthéon-Assas  Directrice de thèse M. Ahmed TRITAH  Université de Poitiers  Co-directeur de thèse Mme Patricia CRIFO  Ecole Polytechnique  Examinatrice M. Paul MAAREK  Université Paris Panthéon-Assas  Examinateur M. Jörg PETERS  Université de Passau  Rapporteur Mme Anna CRETI  Université Paris Dauphine  Rapporteure
La transition énergétique est une nécessité reconnue mondialement pour lutter contre le réchauffement climatique, grâce au travail acharné de scientifiques et chercheurs aux quatre coins du monde. L'utilisation intensive des énergies fossiles dans nos économies de marché a fait augmenter dramatiquement le réchauffement climatique (+1,5 degrés Celsius depuis l'ère pré-industrielle), et les politiques publiques jouent un rôle crucial dans la lutte contre cette tendance alarmante. Cette thèse de doctorat étudie trois aspects de l'économie de la transition énergétique : dans le premier chapitre, nous conduisons une revue de littérature sur le déroulement de la transition énergétique dans les pays en développement; dans le deuxième chapitre, nous réalisons une évaluation d'impact de l'électrification sur le marché du travail au Nigéria rural (un tel choc technologique peut avoir des effets différenciés selon les ménages); dans le troisième chapitre, puisque la transition énergétique nécessite également de réduire significativement notre consommation d'énergie, nous nous intéressons aux efforts des ménages français pour réduire leur consommation d'électricité pendant le premier hiver de la guerre en Ukraine; enfin, dans le quatrième chapitre, étant donné que la transition ne saurait avoir lieu sans l'adaptation de comportements de sobriété énergétique individuels, nous mettons en lumière le paradoxe selon lequel les normes sociales valorisent le pouvoir d'achat au point que des agents intrinsèquement motivés par des comportements écologiquement vertueux vont renoncer à des comportements pro-environnementaux afin de paraître riche.