Aversion au risque et concurrence bancaire : disponibilité des crédits et cycle économique

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Docteur : Madame Caroline NINOU-BOZOU

Directeur : M. Sébastien LOTZ

Discipline : Sciences économiques

Date de la soutenance :

Date de la soutenance

Horaires :

De 10h00 à 13h00

Adresse :

Salle des Actes (Esc.J) - 3ème étage - 12, place du Panthéon - 75005 PARIS

Jury :

Monsieur Sébastien LOTZ - Professeur des Universités (Université Paris 2), directeur de thèseMonsieur Jean-Bernard CHATELAIN - Professeur des Universités (Paris School of Economics - Université Paris 1), rapporteurMadame Lise PATUREAU - Professeur des Universités (Université Paris Dauphine-PSL), rapporteurMonsieur Matthieu DARRACQ-PARIÈS - Directeur adjoint de la Prévision - Banque centrale européenneMadame Marianne GUILLE - Maître de Conférences HDR (Université Paris 2)Monsieur Gauthier VERMANDEL - Maître de Conférences (Université Paris Dauphine-PSL)
Dans cette thèse, nous nous concentrons sur deux déterminants de la disponibilité du crédit et plus largement, du cycle des affaires : la structure du marché bancaire et les préférences des agents à l’égard du risque et du temps. Dans un premier chapitre, nous démontrons une relation empirique négative entre la concentration du marché bancaire et la disponibilité des crédits aux entreprises. Nous montrons également que l’ampleur de cette relation dépend des caractéristiques des firmes et des banques. Dans un second chapitre, théorique, nous comparons, dans le cadre d’un modèle d’Equilibre Général Dynamique Stochastique (DSGE) non linéaire, différentes structures du marché bancaire et analysons leurs effets respectifs sur la stabilité financière et sur le bien-être des ménages. Un marché bancaire oligopolistique avec une forte concentration atténue la transmission des chocs financiers et améliore le bien-être des ménages par rapport aux autres structures de marché. Enfin, dans un dernier chapitre nous analysons, via un modèle DSGE non linéaire, l’effet d’une augmentation de l’aversion au risque des agents sur la transmission des chocs économiques. En outre, en considérant la variabilité temporelle du paramètre d’aversion au risque, nous analysons les mécanismes de transmission d’un choc d’aversion à l’ensemble de l’économie.