Le contrôle et l’évaluation parlementaire. L’impact de la réforme constitutionnelle du 23 juillet 2008.

Partager cette page

Docteur : DE FOULHIAC DE PADIRAC Hortense

Directeur : M. Jacques CHEVALLIER

Discipline : Science politique

Date de la soutenance :

Date de la soutenance

Horaires :

De 14h30 à 17h30

Adresse :

Université Paris 2 - Panthéon-Assas Salle des Actes - Esc. J Aile Cujas 12, place du Panthéon 75005 - Paris

Jury :

CHEVALLIER Jacques, Professeur Université Paris 2GICQUEL Jean, Professeur Université Paris 1DOLEZ Bernard, Professeur Université Paris 1COHENDET Marie-Anne, Professeur Université Paris 1MILET Marc, Maître de conférences Université Paris 2ROZENBERG Olivier, Chargé d'enseignement IEP Paris
La réforme constitutionnelle du 23 juillet 2008 a fait du contrôle et de l’évaluation l’un des leviers de revalorisation de la place du Parlement dans les institutions. Elle a donc profondément renouvelé la fonction de contrôle : le champ du contrôle a été étendu dans des proportions jamais égalées, l’information du Parlement a été développée dans de nombreux domaines. Le Constituant a également souhaité donner au contrôle parlementaire une nouvelle dimension en dotant les assemblées d’une compétence en matière d’évaluation des politiques publiques.L’étude montre que l’Assemblée nationale et le Sénat ont interprété différemment leurs nouvelles prérogatives en matière de contrôle et d’évaluation, en fonction de leur culture institutionnelle et de leur degré d’adhésion à la réforme de 2008. De ce fait même, la portée de la réforme constitutionnelle de 2008 s’avère limitée : le Parlement peine à assumer son nouveau rôle d’évaluateur mais s’investi d’avantage dans son rôle de contrôleur. La réforme constitutionnelle de 2008 n’a donc pas substantiellement changé l’équilibre des pouvoirs entre le législatif et l’Exécutif.