Instruments hybrides et Accords de Bâle

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Docteur : Madame Catherine FEUNTEUN

Directeur : M. Thierry BONNEAU

Discipline : Droit

Date de la soutenance :

Date de la soutenance

Horaires :

10h30 à 13h30

Adresse :

Salle des Actes (Esc.J) - 3ème étage - 12, place du Panthéon - 75005 PARIS

Jury :

Monsieur Thierry BONNEAU - Professeur des Universités (Université Paris 2), directeur de thèse    Madame Anne-Claire ROUAUD - Professeur des Universités (Université Paris 1), rapporteur    Monsieur Régis VABRES - Professeur des Universités (université de Dijon), rapporteur    Monsieur Alain PIETRANCOSTA - Professeur des Universités (Université Paris 1)    Monsieur Jean-Marc SOREL - Professeur des Universités (Université Paris 1)    Monsieur Hervé SYNVET - Professeur des Universités (Université Paris 2) 
Le Comité de Bâle a édicté, sous l’influence des États-Unis d’Amérique, une réglementation des fonds propres, et notamment des instruments hybrides, destinée à préserver la solvabilité des banques internationales, et ainsi à éviter toute crise financière systémique. Cependant une telle régulation ne paraît pas de nature à garantir la stabilité financière. Le Comité de Bâle, dont la légitimité est fortement affaiblie, produit, sous l’influence abusive et exclusive des grandes banques internationales, des normes complexes. Les instruments hybrides qui en sont issus, de par leur forte complexité, affaiblissent dangereusement la solvabilité des banques. Pour garantir l’efficacité de la régulation, il convient en premier lieu de renforcer la gouvernance du Comité de Bâle. En second lieu, une meilleure identification et qualification des instruments hybrides s’impose afin d’atteindre le juste point d’équilibre entre la protection de la stabilité financière et la préservation des intérêts privés.