La régularisation en droit administratif

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Docteur : Monsieur William GREMAUD

Directeur : M. Bertrand SEILLER

Discipline : Droit

Date de la soutenance :

Date de la soutenance

Horaires :

De 15h30 à 18h30

Adresse :

Salle des Actes (Esc.J) - 3ème étage - 12, place du Panthéon - 75005 PARIS

Jury :

Monsieur Bertrand SEILLER - Professeur des Universités (Université Paris 2), directeur de thèseMonsieur Gweltaz EVEILLARD - Professeur des Universités (Université Rennes 1), rapporteurMadame Rozen NOGUELLOU - Professeur des Universités (Université Paris 1), rapporteurMonsieur Daniel LABETOULLE - Président honoraire de la Section contentieux du Conseil d'ÉtatMonsieur Benoît PLESSIX - Professeur des Universités (Université Paris 2)Madame Aude ROUYÈRE - Professeur des Universités (Université de Bordeaux)
La régularisation est une technique ancienne du droit administratif français. D’abord cantonnée à une pratique administrative limitée, relative seulement aux situations de fait découlant de l’exécution des actes unilatéraux, elle a connu un développement considérable au cours des deux dernières décennies, en jurisprudence et en législation. Les techniques de consolidation par correction des vices concernent aujourd’hui des actes, des normes et des situations divers et nombreux. La sécurité juridique, principe cardinal du droit contemporain, est l’instigatrice de cette évolution en ce qu’elle exige que les normes et les situations ne soient pas fragilisées pour des irrégularités dont la commission résulte souvent d’une complexification excessive du droit et auxquelles il est possible de remédier a posteriori. L’essor de la régularisation, et notamment son introduction dans le cours de l’instance en prévention des annulations juridictionnelles, concerne de multiples domaines de l’action administrative — polices de l’urbanisme et de l’environnement, passation des contrats, édification des ouvrages publics, subvention, recouvrement des créances, collecte de données personnelles. La régularisation n’a cependant pas encore fait l’objet d’une consécration générale et demeure un phénomène profondément hétérogène, adapté aux nécessités concrètes de l’action administrative. Dans un tel contexte, la présente étude consiste en une analyse comparée des règles auxquelles chaque technique correctrice est soumise dans le but d’identifier s’il existe — et s’il peut exister — un régime de juridique de la régularisation en droit administratif français.