La responsabilité sociétale des entreprises selon les nouveaux codes miniers africains

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Docteur : Madame Tracy MBUYU KABWE

Directeur : M. Yves NOUVEL

Discipline : Droit

Date de la soutenance :

Date de la soutenance

Horaires :

De 9h30 à 12h30

Adresse :

Salle Collinet - Sainte Barbe - 3ème étage - 4, rue Valette 75005 PARIS

Jury :

Monsieur Yves NOUVEL - Professeur des Universités (Université Paris 2), directeur de thèseMonsieur Désiré KOLONGELE EBERANDE - Professeur (Université de Kinshasa), rapporteurMonsieur Gilles LHUILIER - Professeur des Universités (École normale supérieure de Rennes), rapporteurMonsieur Stéphane BRABANT - Avocat associé - Herbert Smith FreehillsMadame Marie-Axelle GAUTIER - Directrice des Affaires publiques - Eramet
L’objectif relatif à la contribution de l’industrie minière au développement durable des États africains est au cœur de la nouvelle stratégie de réforme des codes miniers. En effet, les États africains sont à la recherche d’un nouveau modèle de régulation du secteur minier qui serve leurs intérêts. Bien que les investissements miniers aient contribué de manière significative à la croissance économique de nombreux États africains, ils n’ont cependant pas donné d’impulsion au développement durable de ces derniers. Face à un modèle de régulation du secteur minier estimé majoritairement profitable aux entreprises minières et peu profitable aux États, les initiatives de réforme se révèlent prioritaires et donnent l’élan à un nouveau mouvement de réforme des codes miniers africains. Outre les intérêts économiques, les intérêts annexes tels que les droits des populations locales, la protection de l’environnement et les droits de l’homme sont au cœur des préoccupations du mouvement de réforme actuel, et semblent trouver remède à travers les dispositions relatives à la responsabilité sociétale des entreprises. La présente thèse exploite les contours, le contenu, et les effets juridiques de ces dispositions. Elle s’attache à déterminer si ces dispositions sont véritablement contraignantes à l’égard des entreprises et débouchent sur une prise en compte effective des objectifs de développement durable au sein de l’industrie minière africaine. Face aux limites du droit interne, notamment à l’égard des enjeux de régulation des entreprises transnationales, et face aux lacunes des régimes étudiés relatifs à la responsabilité sociétale des entreprises, le droit international se propose pour renforcer les systèmes internes de régulation en place. L’internationalisation des codes miniers africains, l’influence constante du droit mou international et le possible avènement d’un système de régulation transnational de droit dur en matière de responsabilité sociétale, conduisent à exporter la problématique au cœur de la présente thèse au-delà des frontières des États africains.