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Madame Nathalie GUIBERT - Professeur des Universités (université Paris 2 Panthéon-Assas), directeur de thèse
Monsieur Bertrand BELVAUX - Maître de Conférences (MCF HDR) Université de Bourgogne), co-directeur de thèse,
Monsieur Hubert GATIGNON - Professeur des Universités (INSEAD), rapporteur
Monsieur Philippe ROBERT-DEMONTROND - Professeur des Universités (Université Rennes 1), rapporteur
Monsieur Patrick HETZEL - Professeur des Universités (université Paris 2 Panthéon-Assas)
Monsieur Philippe TASSI - Chargé d'enseignement
La théorie de la diffusion de l'innovation s'est constituée au cours du XXeme siècle autour de modèles qualitatifs et quantitatifs qui ne prennent pas en compte, sinon à la marge, l'influence des valeurs et des normes dans la genèse de l'adoption des innovations. A partir d'une hypothèse de recherche, la « structure complexe » d'Edgard Morin et Jean-Pierre Dupuy, et d'une synthèse épistémologique, ce travail de recherche propose une échelle de mesure expérimentale des « cités » de Boltanski et Thévenot et l'intégration de l'influence des conventions comme variables antécédentes de l'adoption des innovations dans un modèle d'équations structurelles inspiré d'une modélisation classique de comportement du consommateur, la théorie de l'action raisonnée de Fishbein. Appliqué au terrain des émissions de télévision, ce modèle indique que l'adoption des émissions dites de « téléréalité » et le bulletin télévisé de la météorologie répondent à des influences normatives différentes qui impliquent des comportements différenciés chez le téléspectateur lors de la consommation de ces programmes.
La modélisation de l'influence des conventions ouvre la voie à une classification inédite des émissions de télévision, en fonction des influences sociales, et, en lien avec l'audience, à une meilleure anticipation du succès des nouveaux formats télévisuels.