La souveraineté des Etats africains au 21ème siècle : Impératif et Menaces

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Docteur : Monsieur Vivien Patrice MAKAGA PEA

Directeur : M. Hugues PORTELLI

Discipline : Droit

Date de la soutenance :

Date de la soutenance

Horaires :

De 11h00 à 15h00

Adresse :

Salle des conseils Panthéon - 12, place du Panthéon - 75231 PARIS CEDEX 05

Jury :

Monsieur Jean-Marie DENQUIN - Professeur des Universités (Paris Nanterre), rapporteurMonsieur Jean GICQUEL - Professeur  émérite d'Université  (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne), rapporteurMonsieur Guy ROSSATANGA RIGNAULT - Professeur des Universités
La colonisation puis l’indépendance induisent la nécessité d’une connaissance approfondie de l’Afrique dans toute sa diversité, géographie, historique, démographique, ethnique, religieuse et politique.  Où en est l’Afrique d’aujourd’hui en matière de liberté économique et politique et de bonne gouvernance ? L’indépendance n’a pas été donnée au peuple mais confiée  aux adversaires de l’indépendance et maintenue entre leurs mains  presque pendant 50 ans. Le pouvoir, qui en est la manifestation concrète, la souveraineté qui en est le symbole ont été détournés et confiés à des personnes choisies par la puissance coloniale.  Le colonisateur a pu continuer à gérer, par personnes interposées, le sort des populations qu’il dominait.  Pour que le continent africain parviennent au décollage qui  l’affranchirait  de la dépendance,  il lui faudrait fournir un effort immense en concentrant ses forces intellectuelles,  spirituelles,  morales,  matérielles, scientifiques surtout en développant la recherche, car les  modèles ne peuvent être copiés  mais construits et adaptés  différemment selon les sociétés et  mis en place par des acteurs innovants,  nationaux,  locaux et par des Etats dits «pépiniéristes » pour entraîner les jeunes à se développer  grâce a des systèmes de formation, de financement, d’organisations,  d’associations, constitutives d’écosystèmes  et d’interdépendances au sein de territoires africains.  La révolution numérique, les technologies de l’information et de la communication modifient la donne en Afrique comme dans le reste du monde. La montée en puissance de la société civile dans l’affirmation du pouvoir des peuples est notoire.