- Université
- Formations
- Recherche
- International
- Campus
L’une des fonctions classiques du droit est de rendre possible la coexistence entre les membres de la société. La crise environnementale fait apparaître l’une de ses fonctions encore plus essentielles : veiller à ce que le monde reste habitable. Le droit de l’environnement a-t-il les ressources techniques et conceptuelles adaptées pour le garantir ? L'auteur propose des pistes différentes. En premier lieu, le droit peut créer des droits et les conférer à des entités naturelles non-humaines. Elles acquièrent alors une représentation légale. Ce mouvement a pris une importance internationale dans les dernières années. D’autres pistes internes sont à étudier. Des domaines du droit a priori étrangers à la protection de l’environnement peuvent y contribuer de manière innovante : les droits de succession, si l’on considère la terre comme possédant ses occupants plutôt que l’inverse ; le droit de la santé, si l’on considère l’air que l’on respire comme un prolongement de notre corps ; ou le droit de la propriété intellectuelle appliqué aux productions de la nature. Ce livre montre comment le droit contient les ressources d’une relation renouvelée avec les entités de la nature.
Sommaire
1. A quelle distance le droit doit-il se tenir de la nature ?
2. Les droits de la nature découlent-ils du droit naturel ?
3. Peut-on parler du bien-être des entités naturelles inanimées ?
4. Les nouvelles personnes géographiques
5. Droits de succession
6. L’exposome comme commun d’un nouveau genre
7. Vers un droit des processus naturels