Les technologies de l’information et de la communication (TIC) ont marqué de leur empreinte tout le XXe siècle, comme en témoigne l’ample littérature qui porte sur leur développement industriel, économique, politique et culturel.
Les technologies de l’information et de la communication (TIC) ont marqué de leur empreinte tout le XXe siècle, comme en témoigne l’ample littérature qui porte sur leur développement industriel, économique, politique et culturel. L’implication de cette place, globalement reconnue par les manuels d’histoire contemporaine, est pourtant peu analysée en dehors des recherches des spécialistes du domaine [1]. Les usages des TIC, les changements qu’apporte le fait de manipuler ces objets, de communiquer, de s’informer par leur intermédiaire, d’agir dans un environnement équipé ont été longtemps négligés. Ils font désormais l’objet de nombreux travaux, mais rarement dans une perspective historique. Dès lors, que peut-on dire à l’historien non spécialiste du domaine qui pourrait l’inciter à intégrer les usagers des TIC dans ses propres travaux, non comme une thématique autonome, mais comme des acteurs à part entière, diversifiés, échangeant entre eux et avec le reste de la société dans le monde contemporain ? Le pari est ambitieux, voire téméraire tant ces technologies interviennent dans tous les aspects de l’activité sociale [2]. Il l’est aussi par le caractère hétérogène des TIC [3] et la multiplicité des outils concernés ou encore par leur caractère innovant et transformatif qui tend à masquer leur continuité avec des outils antérieurs : le téléphone, par exemple, perpétue, mais pour partie et autrement, la lettre et aussi le télégramme, le « petit bleu » parisien de Bel Ami, le garçon de courses... Le pari est enfin périlleux car la définition de chacun de ces deux termes, usager et TIC, est problématique et a fait l’objet d’amples débats. Cet article voudrait tenter de le mettre à l’épreuve en s’appuyant sur une relecture de travaux sur le développement des TIC et l’émergence des usagers.
Notes de bas de page
- Et eodem impetu Domitianum praecipitem per scalas
- Auxerunt haec vulgi sordidioris audaciam, quod cum
- Et quia Mesopotamiae tractus omnes crebro
- Quaestione igitur per multiplices dilatata
- Illud tamen clausos vehementer angebat quod captis
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