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Madame Agathe LEPAGE - Professeur des Universités (Université Paris 2), directeur de thèse
Monsieur Denis MAZEAUD - Professeur des Universités (Université Paris 2), directeur de thèse
Monsieur Philippe BONFILS - Professeur des Universités (Université Aix Marseille), rapporteur
Madame Natacha SAUPHANOR-BROUILLAUD - Professeur des Universités (Université Versailles Saint-Quentin), rapporteur
Monsieur Bertrand DE LAMY - Professeur des Universités (Université de Toulouse 1)
Madame Dominique FENOUILLET - Professeur des Universités (Université Paris 2)
De multiples sanctions répondent à la violation du droit de la consommation. Ces sanctions sont perçues comme des outils indispensables au respect de ce droit. Leur prolifération ainsi que leur caractère dérogatoire au droit commun sont pourtant fréquemment dénoncés. Surpénalisation, prime à la mauvaise foi des consommateurs, automaticité, intrusion du juge dans la sphère contractuelle, atteindraient leur légitimité. L’instrumentalisation des sanctions provoquerait leur confusion et leur dénaturation généralisée. La pénalisation des sanctions civiles et la banalisation des sanctions pénales sont particulièrement critiquées. Mais ce double mouvement est-il systématique ? Ce travail entend apporter une réponse plus nuancée. L’abstraction de la protection offerte aux consommateurs exige certains aménagements. Saisir l’essence des sanctions devient alors nécessaire afin identifier celles qui participent d’un dévoiement. Certaines sanctions seront ainsi réhabilitées. D’autres, à l’inverse, seront condamnées. Après avoir mesuré le dévoiement des sanctions du droit de la consommation, une remise en ordre s’est avérée indispensable. Diverses propositions ont ainsi été formulées, dans une quête constante d’équilibre entre efficacité et validité, afin que l’effectivité du droit de la consommation soit elle-même mieux assurée.