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Entretien avec Thierry BONNEAU, vice-président Recherche et Cécile MÉADEL, vice-présidente Numérique et Commission des droits :
Avec Stéphane BRACONNIER, nous avons souhaité que notre université adhère à The Conversation ; plusieurs d’entre nous contribuent déjà à nourrir ses pages, mais l’adhésion facilite notre participation. Ce support nous paraît en effet en mesure d’accroitre la visibilité, déjà grande, des recherches menées par nos enseignants chercheurs, mais aussi par nos doctorants. Nos travaux dans tous les domaines couverts sont en effet au cœur des débats publics les plus vivaces et méritent d’être lus par des lectorats élargis et diversifiés. The Conversation peut également aider nos doctorants et jeunes docteurs à faire connaitre leurs travaux.
L'Université Panthéon-Assas est désormais membre du média associatif The Conversation France. Lancé en 2015, ce site généraliste fédère, sous la forme d'une association à but non lucratif, un très grand nombre d'établissements d'enseignement supérieur et de recherche francophones. Issu d'une étroite collaboration entre journalistes, universitaires et chercheurs, il a pour objectif d'offrir à un large public une autre forme de journalisme, un contenu éditorial fiable, basé sur les recherches des universitaires contributeurs. L'idée, en deux mots : faire entendre la voix des enseignants-chercheurs dans le débat citoyen.
Chaque jour, sur son site internet et à travers ses newsletters gratuites, ce média propose ainsi des articles d'analyse de l'actualité, écrits par des universitaires et des chercheurs – chacune et chacun s'exprimant sur son domaine de recherche ou ses propres sujets de recherche. Ils sont accompagnés pour cela par des journalistes-éditeurs qui les aident à trouver la meilleure approche possible, les conseillent durant le processus d'écriture, afin que leurs articles puissent toucher Ie plus grand nombre.
Entièrement gratuit et sans publicité, The Conversation France va plus loin dans sa démarche de partage des savoirs en offrant la possibilité de republier librement ses articles (licence Creative Commons). Aujourd'hui, plusieurs médias reprennent régulièrement les contenus (Ouest-France, Slate, Sud-Ouest, Le Point, 20 Minutes, La Tribune, Science et Vie, etc.), ce qui favorise une large diffusion de l'expertise scientifique des chercheurs. Le réseau The Conversation, composé d'une dizaine d'autres rédactions à travers le monde, permet également à certains textes d'être repris sur les sites des différentes éditions- australiennes, américaines, espagnoles…
Depuis sa création en 2015, l'audience de The Conversation France n'a cessé de progresser avec plus de 110 000 abonnés à ses newsletters et plus de 6 millions de pages vues par mois.
A travers des articles de 7 000 à 8 000 signes (autour de 1 000 - 1 200 mots) accessibles pour les non-spécialistes, il s'agit de décrypter une actualité ou de mettre en avant un résultat de recherche. La rédaction publie régulièrement des articles sur des sujets de droit . Du droit des pesticides au débat sur les restitutions des œuvres d'art, en passant par ceux sur la présomption d'innocence ou le droit des réfugiés, un certain nombre de chercheuses et chercheurs d'Assas ont déjà publié dans The Conversation (la totalité de ces contributions est à retrouver ici.
Il est possible de proposer une idée d'article via ce lien.
La rédaction revient ensuite vers vous pour vous dire si votre proposition est acceptée et précise avec vous le contenu de votre article. Quelques allers-retours d'édition sont parfois nécessaires pour aboutir à une version suffisamment vulgarisée mais votre texte n'est jamais publié sans votre validation finale.