- Université
- Formations
- Recherche
- International
- Campus
Madame Laurence IDOT - Professeur émérite d'université (Université Paris 2), directeur de thèse
Monsieur David BOSCO - Professeur des Universités (Université d'Aix-Marseille), rapporteur
Madame Catherine PRIETO - Professeur des Universités (Université Paris 1), rapporteur
Madame Emmanuelle CLAUDEL - Professeur des Universités (Université Paris 2)
Monsieur Márcio Souza GUIMARÃES - Professeur (Escola de Direito Rio da Fundação Getúlio Vargas – FGV)
Le contrôle des concentrations au Brésil, comme dans le droit de l’Union européenne et en France, est assuré par des autorités administratives. Un point commun supplémentaire entre ces trois systèmes réside dans le fait que les décisions administratives rendues peuvent être soumises au contrôle d’un juge. L’examen de l’exemple brésilien permet de constater que le juge peut exercer un contrôle approfondi, dès les actes préparatoires, et le poursuit jusqu’aux décisions finales de l’autorité brésilienne de la concurrence. Qu’il s’agisse de l’utilisation des techniques traditionnelles de contrôle ou du recours aux analyses économiques, le rôle du juge en matière de contrôle des concentrations devient étendu. La thèse cherche à démontrer que si le contrôle approfondi est une réalité en Europe, cela ne doit pas être désirable au Brésil avant l’amélioration de la formation des juges ; de la structure juridictionnelle de contrôle ; et enfin les décisions. Bien que ces décisions ne soient pas nombreuses, les réflexions sur les recours déjà formés au Brésil et l’analyse ménée sur les particularités du contrôle juridictionnel peuvent servir d’exemples pour les recours qui seront formés dans le futur. Comprendre ce qui se passe dans le contrôle juridictionnel aide à orienter l’analyse préventive administrative des opérations, qui peuvent créer ou renforcer le pouvoir de marché.