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Madame Sarah BEN-NEFISSA - Professeur des Universités, (université Paris 1) directeur de thèse
Monsieur Jean-Baptiste LEGAVRE - Professeur des Universités, (université Paris 2 Panthéon-Assas) directeur de thèse
Monsieur Jacques GERSTLE - Professeur des Universités, (université Paris 1) rapporteur
Monsieur Jean MARCOU - Professeur des Universités, (Institut d’Etudes Politiques de Grenoble) rapporteur
Madame Tourya GUAAYBESS - Maître de Conférences (université de Nancy)
Monsieur Tristan MATTELART - Professeur des Universités (université Paris 2 Panthéon-Assas)
A la sortie du soulèvement du 25 janvier 2011 qui a fait chuter le président de l'autocratie libéralisée de Moubarak, l'Egypte se trouve face à un dilemme. La révolution, a été initiée et conduite par des acteurs qui ne voient pas encore la réalisation de leurs objectifs dans la période de transition. Cette révolte qui a provoqué l'étonnement de l'opinion publique interne et internationale, s'est produite après une succession de transformations sociales et politiques redessinant le rapport entre Etat et société. L'un des champs qui a connu une mutation importante a été l'arène médiatique. Un long processus de « démonopolisation du champ médiatique » échappant au contrôle de l'Etat s'est produit ces dernières années et n'est pas sans effet dans la période « transitoire » actuelle. L'étude de la relation dialectique entre la télévision avec ses logiques et rouages journalistiques de mise en scène des débats télévisés et les acteurs de la transition semble intéressante. Comment la théâtralisation, la gestuelle et la communication télévisuelle influencent et modulent les acteurs politiques pendant la période de transition? Telle est la question principale de ce projet de thèse qui prendra comment exemple les débats portant sur les réformes constitutionnelles.