Politiques migratoires optimales, doubles frontières et bien-être social dans les modèles à générations imbriquées

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Docteur : Inaam CHAABANE

Directeur : M. Damien GAUMONT

Discipline : Sciences économiques

Date de la soutenance :

Date de la soutenance

Horaires :

14:00

Adresse :

Salle Collinet - 4, rue Valette 75005 Paris

Jury :

Monsieur Damien GAUMONT - Professeur des Universités (université Paris 2 Panthéon-Assas), directeur de thèseMonsieur Rabah AMIR - Professeur des Universités (université de l'Iowa - USA), rapporteurMonsieur Pascal BELAN - Professeur des Universités (unviersité de Cergy Pontoise), rapporteurMonsieur Bertrand CRETTEZ - Professeur des Universités (université Paris 2 Panthéon-Assas)Mademoiselle Alice MESNARD - Maître de conférences (City university - Londres)
Après une introduction générale et une revue de littérature, dans un modèle OLG à 2 pays, cette thèse considère un cas non étudié encore, où le gouvernement choisi pour son pays le flux de migrants maximisant le bien-être social post-migratoire. Puisque les décisions sont unilatérales, il est naturel d'introduire le concept de double frontière. Dans un modèle OLG simple à la Galor (1986) avec 2 périodes et une offre de travail exogène, le chapitre 2 examine les différences des flux migratoires optimaux lorsque les pays diffèrent par la préférence pour le temps. Avec ou sans coût aux frontières, les flux optimaux conduisant à la Règle d'Or diffèrent, donc un pays ferme ses frontières avant l'autre. Un planificateur mondial choisi une politique migratoire opposée à celle du planificateur social de chaque pays. Chapitre 3 développe un modèle OLG où un jeune s'éduque et obtient le rendement de son éducation à la période suivante, les adultes et les vieux travaillent. Les taux optimaux de migrations conduisant à l'optimum social diffèrent. Ces asymétries génèrent des incitations à la migration illégale puisque les salaires et les taux d'intérêts ne s'égalisent pas à l'équilibre post-migratoire. Le chapitre 4 étend le précédent en introduisant un système de retraite. Si par la loi, seuls les adultes sont autorisé à migrer, alors le pays receveur veut attirer un plus grand nombre de migrants que le pays de départ ne veut en laisser partir. Le choix de migration des individus dépend plus du choix d'éducation des enfants que des avantages sociaux. Ce résultat contredit la littérature sur ce point. L'état providence n'est pas la première raison du choix d'immigration.