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S'inscrivant dans les célébrations du cinquantenaire des relations diplomatiques franco-chinoises, ces journées étaient consacrées, d'une part, à l'enseignement du droit et, d'autre part, à l'indépendance de la justice. 24 universités européennes étaient représentés, 14 doyens chinois étaient réunis : leur présence atteste de leur prise de conscience du défi que doivent relever en ce XXIe siècle les facultés de droit.
Trois enjeux ont été mis en évidence :
Celui des droits de l'homme. Il ne s'agit pas seulement de donner à nos étudiants la maitrise de la technique de protection des droits fondamentaux, mais de leur transmettre des principes, des méthodes, tout en préservant le contexte philosophique de chaque pays.
Celui des cultures juridiques. Un droit mondialisé n'est pas un droit uniforme. C'est aussi et d'abord un droit national qui appartient à un système juridique. Tous ont rappelé la nécessité de préserver cette diversité.
Celui des nouvelles technologies qui doivent être au service de la discipline et non l'inverse.
Européens et chinois ont tous souligné la spécificité de l'enseignement du droit. Il faut du temps pour former un juriste, et des professionnels du droit. Il faut le temps de l'expérience, de la maturité. Par delà les frontières, c'est donc un message identique que veulent transmettre à leurs pouvoirs publics respectifs les doyens des facultés de droit.