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Monsieur Damien GAUMONT - Professeur des Universités (Université Paris 2 Panthéon-Assas), président du jury
Monsieur Julian REVALSKI - Professeur des Universités (Académie des Sciences de Sofia), rapporteur
Monsieur Bertrand WIGNIOLLE - Professeur des Universités (Université Paris I), rapporteur
Monsieur Joël BLOT - Professeur des Universités (université Paris 1)
Monsieur Bertrand CRETTEZ - Professeur des Universités (Université Paris 2 Panthéon-Assas)
Cette thèse construit un modèle théorique qui renouvelle l'approche traditionnelle de l'équilibre du marché. En introduisant dans le paradigme néo-classique le principe de préférence pour la quantité, il génère de façon optimale des stocks dans un marché concurrentiel. Les résultats sont très importants, car ils expliquent à la fois l'émergence des invendus et l'existence de cycles économiques. En outre, il étudie le comportement optimal du monopole dont la puissance de marché dépend non seulement de la quantité de biens étalés, mais aussi de celle de biens achetés. Contrairement à l'hypothèse traditionnelle selon laquelle le monopoleur choisit le prix ou la quantité qui maximise son profit, il attire, via un indice de Lerner généralisé la demande à la fois par le prix et la quantité de biens exposés. Quelle que soit la structure du marché, le phénomène d'accumulation des stocks de biens apparaît dans l'économie. De plus, il a l'avantage d'expliquer explicitement les achats impulsifs non encore traités par la théorie économique. Pour vérifier la robustesse des résultats du modèle théorique, ils sont testés sur des données américaines. En raison de leur non-linéarité, la méthode de Gauss-Newton est appropriée pour analyser l'impact de la préférence pour la quantité sur la production et l'accumulation de biens, et par conséquent sur les prévisions de PIB. Enfin, cette thèse construit un modèle à générations imbriquées à deux pays qui étend l'équilibre dynamique à un gamma-équilibre dynamique sans friction. Sur la base de la contrainte de détention préalable d'encaisse, il ressort les conditions de sur-accumulation du capital et les conséquences de la mobilité du capital sur le bien-être dans un contexte d'accumulation du stock d'invendues.