Portrait – Pierre-Yves LE MOULT, nouveau directeur des systèmes d’information

Portrait d’un ingénieur aux multiples casquettes, à mi-chemin entre management, technique et innovation.

Pouvez-vous vous présenter, ainsi que votre parcours professionnel ?

Pierre-Yves LE MOULT – J’ai une formation initiale d’ingénieur que j’ai complétée récemment par un cycle de management et de stratégie publique à l’Institut national des études territoriales (INET).

Mon parcours professionnel a débuté chez Capgemini, où j’ai pu mettre en pratique mes compétences techniques et apprendre de manière concrète le métier d’informaticien. J’ai ensuite rejoint le Conseil d’État pour mettre en œuvre plusieurs projets sur l’informatisation des sections administratives et la dématérialisation des séances du Conseil puis sur la mise en place de la base de jurisprudence Arianeweb. J’ai ensuite rejoint le Centre national de la fonction publique territoriale où j’ai pu me familiariser avec les métiers de la formation et les différents services numériques associés (outils de gestion, formation en ligne, salles agiles, etc.).

Comment appréhendez-vous la fonction directeur des systèmes d’information au sein de l’université Paris 2 Panthéon-Assas ?

Le directeur des systèmes d’information met en œuvre la stratégie numérique de l’établissement et doit en plus d’être un technicien, bien comprendre le métier des différents services pour en saisir les problématiques. Il doit mettre en œuvre des solutions innovantes tout en tenant compte de l’historique, ce qui nécessite une certaine agilité !

Quelle est votre feuille de route ?

Le premier objectif est de mettre en place le nouveau système de gestion des scolarités Apogée dans les prochains mois et d’en intégrer toutes les briques au système d’information actuel. C’est un changement important pour l’université, qui renouvelle un grand nombre d’applications faites sur mesure par un progiciel intégré. Un important travail en mode projet avec des équipes pluridisciplinaires est nécessaire pour finaliser la modélisation de notre offre de formation et pour paramétrer l’outil finement pour répondre à nos besoins.

Ensuite, d’autres chantiers d’envergure pourront être lancés, tels que la refonte du système d’information de gestion des ressources humaines (SIRH), l’univers numérique des étudiants et les équipements numériques des salles et des amphithéâtres. Les sujets ne manquent pas et c’est particulièrement stimulant et motivant d’avoir à conduire toutes ces transformations !

Sur le long terme, quelle stratégie numérique entendez-vous porter au sein de l’université ?

La stratégie numérique de l’établissement sera construite dans les prochains mois mais j’entrevois d’ores et déjà deux points importants.

Tout d’abord, conduire les évolutions du système d’information avec une stratégie d’urbanisation, pour avoir un système intégré, dans lequel les informations circulent de manière fluide entre les différentes applications. L’objectif recherché pour l’utilisateur final est de faciliter le plus possible ses actions, par exemple en limitant le plus possible les doubles saisies ou les procédures complexes.

L’autre point important à mon sens est de mettre l’utilisateur final au centre des évolutions, en les intégrant tout au long des projets pour recueillir leurs avis. Cela demande du temps et un effort supplémentaire mais c’est essentiel pour concevoir un produit qui répondra au mieux à leurs attentes.