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Les relations qu'entretiennent l'architecture et la communication dans les années 80 demeuraient un sujet encore peu étudié en science de l'information et de la communication.
Si la politique des "grands travaux" mitterrandiens et son effet boule de neige en région sont la partie émergée de la gestion "spectacularisée" de l'architecture contemporaine, d'autres questions se posent. Dans quelle mesure ces commandes publiques ont-elles assigné une autre place, un autre rôle à l'édification monumentale ?
Cette thèse se propose de jeter les premiers jalons d'une approche pluridisciplinaire de la communication architecturale et urbaine. Elle envisage la manière dont l'architecture devient objet de discours, d'actions et de rituels politiques, dont les monuments publics deviennent des éléments essentiels de la politique du patrimoine. Enfin, elle aborde simultanément le système de la commande publique et les modes de légitimation interne liés aux instances de diffusion et de consécration, soulignant l'enjeu politique, les stratégies médiatiques et le fonctionnement de l'élite architecturale française.