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La mémoire du passé soviétique en Russie est souvent étudiée sous l’angle de la nostalgie qu’éprouve la société, incapable de se « détacher » de son passé. Le pouvoir en place en serait en partie responsable, imposant à la population passive une image glorieuse de l’époque soviétique via le système scolaire et les médias contrôlés, tout en gommant les pages plus sombres.
Si en Russie – comme dans d’autres pays – le passé constitue une ressource majeure pour le pouvoir, il n’en demeure pas moins qu’il s’agit d’une élaboration collective des représentations dans laquelle prennent part une multitude d’acteurs. Certaines de ces représentations sont cruciales pour l’identité nationale et sous-tendent l’organisation du pouvoir politique, le modèle économique et même le rapport au monde extérieur. À nos yeux, la perception du passé soviétique en Russie – très différente par ailleurs de la perception occidentale – peut fournir la clé de bien des paradoxes de la Russie contemporaine.
La mémoire du passé soviétique en Russie est souvent étudiée sous l’angle de la nostalgie qu’éprouve la société, incapable de se « détacher » de son passé. Le pouvoir en place en serait en partie responsable, imposant à la population passive une image glorieuse de l’époque soviétique via le système scolaire et les médias contrôlés, tout en gommant les pages plus sombres.
Si en Russie – comme dans d’autres pays – le passé constitue une ressource majeure pour le pouvoir, il n’en demeure pas moins qu’il s’agit d’une élaboration collective des représentations dans laquelle prennent part une multitude d’acteurs. Certaines de ces représentations sont cruciales pour l’identité nationale et sous-tendent l’organisation du pouvoir politique, le modèle économique et même le rapport au monde extérieur. À nos yeux, la perception du passé soviétique en Russie – très différente par ailleurs de la perception occidentale – peut fournir la clé de bien des paradoxes de la Russie contemporaine.