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Cet ouvrage est issu d'un colloque organisé par le Département des relations internationales de l'Institut des hautes études internationales (IHEI-DRI) de l'université Panthéon-Assas, le 28 mars 1998.
La violence transnationale, action variée d'acteurs hétérogènes (terrorisme islamiste, écologiste, criminalités organisées, mouvements sectaires, etc.), contredit le rôle de l'État sur deux plans : elle paraît le dépasser en une scène dramatique et médiatisée itinérante par-delà les frontières ; d'un point de vue académique, les tenants de la tradition transnationaliste du monde paraissent avoir des paradigmes plus opératoires pour décrire la réalité que le courant «néo-réaliste» qui accorde toujours une part prééminente à l'État. L'opposition entre violence transnationale et sécurité intérieure et publique doit pourtant être dépassée pour être comprise : la violence transnationale actuelle n'est souvent que le renouveau de conflits ethniques anciens (Kosovo, Afrique centrale) que l'ordre bipolaire Est-Ouest avait étouffé. Et si la violence se mondialise en certains de ses aspects comme de nombreux autres problèmes, les états ne sont pourtant pas dépassés : ils soutiennent parfois la violence contre d'autres états et ils internationalisent leur réaction (par exemple par des conventions anti-terroristes ou des coopérations policières).
Avec les contributions de J.-C. Archambault, J.-M. Balancie, J. Di Bona, M.-C. Ferjani, J.-L. Gouasde, O. Lepick-Crest, J.-L. Marret, X. Raufer, J.-J. Roche et J.-L. Tosello.