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De la surveillance à la vigilance de l’Etat. Le contrôle des informations et des plateformes aux Etats-Unis

Catégorie: 
Théses
Docteur :Monsieur Kamel EL HILALI
Directeur :M. Olivier BEAUD
Date de la soutenance :22 Septembre 2022
Horaires :Le jeudi 22 septembre 2022 à 13h30
Adresse :Salle des Conseils (esc. M, 2è étage) - 12, place du Panthéon - 75005 PARIS
Discipline :Droit
Ajouter au Calendrier 09/22/2022 13:30 09/22/2022 17:30 Europe/Paris De la surveillance à la vigilance de l’Etat. Le contrôle des informations et des plateformes aux Etats-Unis Cette thèse entend démontrer que dans le cadre de la lutte antiterroriste, la vigilance des autorités étatsuniennes exige non pas la surveillance des communications électroniques mais bien, d’une part, le contrôle de l’infrastructure numérique et, d’autre part, la réquisition par voie légale, contr...
Adresse :Salle des Conseils (esc. M, 2è étage) - 12, place du Panthéon - 75005 PARIS
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Jury :

Monsieur Olivier BEAUD - Professeur des Universités (Université Paris-Panthéon-Assas), directeur de thèse

Madame Céline CASTETS-RENARD – Professeur (Université d'Ottawa, Canada), rapporteur

Monsieur David GREWAL – Professeur (Université de Berkeley, États-Unis d'Amérique), rapporteur

Madame Camille BROYELLE - Professeur des Universités (Université Paris-Panthéon-Assas)

Monsieur Idris FASSASSI - Professeur des Universités (Université Paris-Panthéon-Assas)

Monsieur Patrick WACHSMANN - Professeur émérite d'université (Université de Strasbourg)

Cette thèse entend démontrer que dans le cadre de la lutte antiterroriste, la vigilance des autorités étatsuniennes exige non pas la surveillance des communications électroniques mais bien, d’une part, le contrôle de l’infrastructure numérique et, d’autre part, la réquisition par voie légale, contractuelle et judiciaire des opérateurs privés devenus de facto des informateurs indispensables à la lutte antiterroriste voire des collaborateurs permanents. En contrepartie, ces opérateurs privés ont bénéficié d’un régime juridique favorable à leur développement. En particulier, le Congrès des Etats-Unis a octroyé une immunité légale aux fournisseurs de services pour le contenu hébergé sur leurs sites. Cette seule disposition et l’abstention du Congrès à légiférer pour protéger les données ont permis à ces entreprises d’acquérir une puissance et une domination technique, fonctionnelle, et économique qui s’apparente à une forme de souveraineté. Partant, il est revenu au secteur privé d’administrer le réseau et d’assurer une forme de garantie des droits et libertés à leurs utilisateurs. Elles ont donc développé des normes réglementaires, des standards constitutionnels, et un droit disciplinaire dont les effets débordent sur la sphère publique. Toutefois, ces entreprises ne sont pas souveraines et la législation relative à la protection des données et à la modération des contenus aux Etats-Unis et en Europe marque la réaffirmation de la souveraineté étatique sur internet.