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Madame Catherine VOYNNET-FOURBOUL - Maître de Conférences (HDR - université Paris 2 Panthéon-Assas), directeur de thèse
Monsieur Amaury GRIMAND - Professeur des Universités (IAE de Poitiers), rapporteur
Monsieur Sébastien POINT - Professeur des Universités (Ecole de Management - Strasbourg), rapporteur
Monsieur Hervé BORENSZTEJN - Professeur associé
Madame Susan Carol SCHNEIDER - Professeur des Universités (université de Genève (HEC)
Madame Véronique CHANUT - Professeur des Universités (université Paris 2 Panthéon-Assas)
La pression institutionnelle des lois et des associations ainsi que la recherche d'une performance économique, combinée à des attentes diverses engendrent un écart de perception entre l'idée d'une politique idéale et la réalité de la diversité éprouvée par les acteurs au sein de leur organisation. Cet écart conduit à des formes de démotivation propices à gêner et ralentir la mise en œuvre d'une politique diversité. Comment, de fait, atténuer l'inévitable essoufflement du management de la diversité? Une fois analysées les raisons pour lesquelles les acteurs d'une organisation comme le groupe Crédit Agricole S.A. sont ralentis dans le déploiement d'une politique diversité de type inclusive, cette thèse apporte des solutions concrètes pour pratiquer une gestion de la diversité plus proche des attentes des acteurs. A partir d'une triangulation de données dans le cadre d'une méthodologie qualitative, l'inclusion n'est pas forcément apparue comme l'attente principale des acteurs. L'observation participante, l'étude de cas principale éclairée par 3 cas complémentaires, 55 entretiens (15 sur la diversité + 40 relatifs à la dimension handicap) permettent ainsi d'apporter des propositions managériales pour répondre à l'attente principale des acteurs qu'est le besoin de dialoguer, au sens de converser. La première étape consiste à identifier les acteurs susceptibles d'être démotivés pour ensuite les (re)mobiliser en leur (re)donnant la parole. Redonner la parole ne signifie pas forcément la mise en place de procédures formelles, mais plus précisément prendre le temps d'échanger, créer un temps partagé et ainsi instaurer une meilleure qualité de vie au travail.