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Monsieur Jean-Claude JAVILLIER - Professeur émérite d'université (Université Paris-Panthéon-Assas), directeur de thèse
Monsieur Philippe AUVERGNON - Professeur des Universités (Directeur de recherche en science du droit au CNRS, Université de Bordeaux), rapporteur
Monsieur François-Guy TREBULLE - Professeur des Universités (Doyen honoraire de l'Ecole de droit, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne), rapporteur
Monsieur Christophe BACONNIER - Magistrat à la Cour d'Appel de Paris
Madame Dominique DE LA GARANDERIE - Avocate au Barreau de Paris
Monsieur François HENOT - Maître de Conférences (Université de Picardie)
Membre invité : Monsieur Cyrile COSME - Directeur du Bureau de l'OIT pour la France
Les orientations du droit du travail en France constituent depuis plusieurs années un sujet prêtant à controverse. L'environnement juridique ordonné du droit du travail semble subir les effets de la globalisation, de l’interdépendance tant économique, financière que culturelle. La logique d’un droit pyramidal est de plus en plus confrontée à l’évolution croissante du numérique : augmentation de la vitesse des flux et du traitement d’informations, de la proportion des sphères d’influence. D’autres hiérarchies se dessinent, les frontières entre concepts et sources juridiques deviennent perméables et réversibles. A cela s’ajoute la multiplicité des rapports de force qui complexifie la mise en œuvre du droit lui-même et singulièrement du droit du travail. Ce contexte de mutation du monde du travail semble mettre à l’épreuve l’efficacité des modes de régulation des relations de travail voire le droit du travail dans sa finalité et ses effets. Les multiples remises en question et les évolutions successives de ce droit amènent à s’interroger sur son effectivité. Cette dernière suppose que l’on trouve des méthodes différentes et de nouveaux mécanismes susceptibles de renforcer la force normative et son efficacité. Parmi elles, le concept de responsabilité sociale des entreprises (RSE). Loin d’opposer la « hard law » et la « soft law », cet instrument normatif constitue une source de droit. La RSE devient un instrument de régulation collective adaptée à la capacité d'analyser la réalité et de comprendre ce qui se joue véritablement : Un vecteur d’intelligence normative.