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Monsieur Alfredo MOLITERNI – Professeur (Université La Sapienza de Rome, Italie), directeur de thèse
Monsieur Benoît PLESSIX - Professeur des Universités (Université Paris-Panthéon-Assas), directeur de thèse
Monsieur Ruggiero DIPACE – Professeur (Université de Molise), Italie
Monsieur Charles-André DUBREUIL - Professeur des Universités (Université Clermont-Auvergne), rapporteur
Monsieur François BLANC - Professeur des Universités (Université Paris-Panthéon-Assas)
Monsieur Fabio GIGLIONI – Professeur (Université La Sapienza de Rome, Italie)
Cette thèse a pour objectif d’apporter un éclaircissement sur la notion de la concession de service public en droit français et italien, en suivant la méthode comparative, après l’intervention sur les contrats publics du droit européen. Au niveau de l’intérêt pratique de la thématique, dans un moment historique où il est nécessaire de faire face à la crise sanitaire, les États Membres peuvent se servir de la concession pour répondre aux nouveaux besoins des usagers de services, dans le cadre des plans de relance. Au niveau de l’intérêt théorique, la nature juridique de la concession de service public a subi une évolution notable dans les deux systèmes. Pour cela, les deux premiers chapitres sont consacrés à la notion de concession de service public en France et en Italie. Similairement, les deux droits ont premièrement développé des notions biphasiques de la concession (l’acte mixte, la concessione-contratto), mais, si en France l’unité est arrivée avec la notion de contrat administratif, en Italie ce n’est qu’avec les directives européennes que s’est imposée une nature contractuelle, avec des répercussions importantes sur le plan du régime et de la juridiction. Le troisième chapitre s’attache alors à insérer un élément dynamique : l’irruption du droit européen, basé sur les principes de libre concurrence, dans la concession de service et dans la création de la notion de service économique d’intérêt général. Quelle place reste-t-il à la concession de service public ? Quelle unité pour la commande publique nationale et locale ? Et finalement, quelle place pour la spécificité nationale ? Les deux derniers chapitres essayent de donner une réponse à ces interrogations.