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Monsieur Jean-Claude MARTINEZ - Professeur des Universités (université Paris 2 Panthéon-Assas), directeur de thèse
Monsieur Jean-Baptiste GEFFROY - Professeur des Universités (Université de Poitiers), rapporteur
Monsieur François WAGNER - Professeur des Universités (Professeur à l'Uiversité de Nice), rapporteur
Monsieur Joao Ricardo CATARINO - Professeur des Universités (UTL université Tecnica - Lisbonne)
Monsieur Heleno Taveira TORRES - Professeur des Universités (université de Sao Paulo - Brésil)
La réalité économique vécue aujourd'hui, principalement par les pays européens, apporte, en même temps qu'une naturelle préoccupation, un nouvel horizon de pensées, un souffle de nouvelles idées. La pratique a montré qu'une réduction des dépenses publiques n'est pas la solution la plus fiable pour répondre à la crise de la dette publique. La présente thèse se propose de démontrer que l'investissement dans la performance de la perception fiscale peut être unepuissante prophylaxie. Au lieu de diminuer les dépenses générées par les plus divers services publics, la meilleure politique à adopter est le développement de la performance de l'Administration fiscale. Dans le texte, nous décrirons la performance d'une administration qui parvient à percevoir les ressources nécessaires au fonctionnement de l'État, avec un minimum de dépenses et en causant un préjudice moindre aux contribuables, dont les intérêts et les satisfactions sont préservés au maximum. Il s'agit d'une définition générale qui n'est pas restreinte à l'analyse d'une certaine ordonnance. Notre objectif est de construire une notion universelle, applicable en tout lieu. De la même manière, nous chercherons à identifier les moyens généraux qui promeuvent l'objectif de performance de l'Administration fiscale. Il ne fait pas de doute que cet objectif ne peut être atteint qu'en rendant le travail de l'administration plus pratique. Le « principe de praticité » aide exactement à la diminution des multiples tâches. Cet objectif est complété par la privatisation de certaines activités liées à la perception des impôts.
Au-delà de la réduction du travail du Fisc, nous comprenons qu'il est nécessaire d'investir dans les mesures de contrôle et de diminution des litiges, qui en plus de dégrader la sensible relation entre administration et contribuable, retarde l'encaissement des impôts, ce qui a un impact négatif au niveau de la perception fiscale. Cet objectif peut être atteint par le biais du développement du consentement à l'impôt et de l'adoption de moyens alternatifs de résolution de litiges fiscaux.