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Monsieur Guy LOCHARD - Professeur des Universités (université Sorbonne Nouvelle), rapporteur
Monsieur Tristan MATTELART - Professeur des Universités (Université Paris 8), rapporteur
Monsieur Rémy RIEFFEL - Professeur des Universités (Université Paris 2)
Le vent de démocratisation qui a soufflé en Afrique en 1990 a entraîné une ouverture démocratique au Congo-Brazzaville. L'une de ses conséquences fut la relative liberté retrouvée dans le monde de la presse qui connut alors une explosion des titres.
Ce fut une période de grande effervescence politique caractérisée par : la conférence nationale souveraine (1990-1991), la période de transition (1991-1992) suivie de la période post-conférence (1992-1997).
Cette grande effervescence politique qui a caractérisé cette période (1990-1997), souvent qualifiée de deuxième expérience démocratique après celle que le Congo a connue entre 1957 et 1963, avait entraîné à son tour un grand activisme médiatique dans la presse écrite congolaise.
Les différents journaux existants ou qui ont vu le jour à la faveur de l'ouverture démocratique, ont accompagné cette période en submergeant le public congolais d'articles plus ou moins partisans sur l'information politique. Cependant, selon les observateurs de cette presse, La semaine Africaine, objet de notre étude, est le seul journal à s'être comporté de manière non partisane.
La thèse que nous soutenons consiste à dire que La Semaine Africaine a affiché un comportement non partisan dans le traitement des informations politiques.
En d'autres termes il s'agit de montrer à travers les approches quantitatives et qualitatives, le comportement non partisan dont elle a fait montre dans le traitement des informations politiques au Congo entre 1990 et 1997