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Véronique Chanut - Professeur des Universités - Université Paris-Panthéon-Assas, directeur de thèse
Zeribi Olfa Professeur des Universités - Directrice de l'Agence Universitaire de la francophonie de l'Europe de l'Ouest, directeur de thèse
Anissa Ben Hassine - Professeur- Université de Tunis, rapporteur
Jérôme Couturier - Professeur - ESCP Europe, rapporteur
Pierre Fenies - Professeur des Universités - Université Paris-Panthéon-Assas
Jean-Christophe Hauguel - Professeur - ISC Paris
La recherche en sciences de gestion a proposé une multitude de travaux centrés sur les thématiques de responsabilité sociétale de l’entreprise (RSE) et de jeux politiques. Toutefois, peu d’études portent sur l’interaction de ces deux variables. Le concept de RSE paraît pertinent car il interroge les modes de régulation socioéconomique dans un contexte de développement durable et questionne l’institutionnalisation du fonctionnement organisationnel. Dans cette perspective, de nombreuses recherches se sont intéressées à l’impact des politiques sociétales sur la performance financière de l’entreprise et ses parties prenantes externes mais peu ont exploré le phénomène vis-à-vis des salariés, acteurs internes des plus importants de l’organisation. Partant du postulat que le succès ou l’échec des démarches de RSE sont tributaires des réponses attitudinales et comportementales des salariés et que celles-ci sont conditionnées par leur perception de la réalité organisationnelle, nous nous proposons d’explorer le lien entre la perception des jeux politiques, phénomène indéniable de l’entreprise, l’engagement et la participation des salariés aux démarches sociétales. Pour répondre à cette problématique nous avons opté pour une analyse empirique basée sur un questionnaire qui a d’abord permis de différencier les dimensions perceptuelles négatives et positives des jeux politiques. Ensuite, nous avons tenté d’éclairer les composantes de l’engagement sociétal et son effet médiateur sur la relation entre ces perceptions et la participation aux démarches de RSE en retenant comme terrain d’investigation deux secteurs émergents de l’économie tunisienne: le secteur industriel et des services.