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Les fondements théoriques de la philosophie juridique de F.A. Hayek. Les équivoques de la Nomocratie.

Catégorie: 
Théses
Docteur :Monsieur Julien NACCACHE
Directeur :M. Olivier BEAUD
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Date de la soutenance :17 Décembre 2021
Horaires :Le vendredi 17 décembre 2021 à 14h
Adresse :Institut Michel Villey - 1, rue d'Ulm - 75005 Paris
Discipline :Droit
Ajouter au Calendrier 12/17/2021 14:00 12/17/2021 18:00 Europe/Paris Les fondements théoriques de la philosophie juridique de F.A. Hayek. Les équivoques de la Nomocratie. Les incursions de Friedrich Hayek dans les domaines de la philosophie du droit et de la philosophie politique sont restées célèbres par la critique radicale du constructivisme dont elles ont cherché à rendre compte, au bénéfice d’une théorisation ambitieuse du concept d’ordre spontané. Moyennant un...
Adresse :Institut Michel Villey - 1, rue d'Ulm - 75005 Paris
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Jury :

Monsieur Olivier BEAUD - Professeur des Universités (Université Paris 2 Panthéon-Assas), directeur de thèse

Monsieur Philippe RAYNAUD - Professeur émérite d'université (Université Paris 2 Panthéon-Assas), directeur de thèse

Monsieur Bernard QUIRINY - Professeur des Universités (Université de Bourgogne), rapporteur

Monsieur Vincent VALENTIN - Professeur des Universités (Institut d'études politiques de Rennes), rapporteur

Monsieur Gilles CAMPAGNOLO - Directeur de recherche au CNRS

Les incursions de Friedrich Hayek dans les domaines de la philosophie du droit et de la philosophie politique sont restées célèbres par la critique radicale du constructivisme dont elles ont cherché à rendre compte, au bénéfice d’une théorisation ambitieuse du concept d’ordre spontané. Moyennant une lecture critique de certains grands esprits de la pensée occidentale, le constructivisme (notamment dans son versant juridique que serait le positivisme) y est alors accusé de faire le lit du totalitarisme, tandis qu’une série de penseurs de « tradition évolutionniste » auraient offert une voie vers le type de liberté dont à Hayek se fit le promoteur. L’ambition de cette thèse est de déconstruire ce récit. En montrant que le Prix Nobel a non seulement procédé à des lectures biaisées d’auteurs lui servant de faire-valoir, mais aussi en démontrant en quoi cela eut des répercussions importantes sur ses propres prescriptions juridico-politiques, nous nous proposerons d’évaluer ce qui constitue selon nous le cœur de sa pensée : l’inopérance de nos protestations morales les plus viscérales, aux fins de gestion d’un ordre de coopération étendu. Nous tenterons de montrer par-là que cette idée est en réalité jumelle plus que rivale de l’approche machiavélienne de la coordination sociale ; toutes deux trouvant leur source dans une singularité qu’offre le christianisme. Partant, nous nous proposons d’offrir une alternative aux grands récits d’interprétation du « néolibéralisme ».