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Monsieur Frédéric LAMBERT - Professeur des universités (université Paris 2), directeur de thèse
Madame Mélanie BOURDAA - Maître de conférences HDR (université Bordeaux-Montaigne), rapporteur
Madame Katharina NIEMEYER – Professeur (université du Québec à Montréal), rapporteur
Madame Julia BONACCORSI - Professeur des universités (université Lumière Lyon 2)
Monsieur Philippe GONZALEZ – Maître d’enseignement et de recherche (université de Lausanne)
Madame Hélène LAURICHESSE - Professeur des universités (École nationale supérieure d'audiovisuel de Toulouse)
Nos sociétés contemporaines voient les signes échapper à toute règle : ils se citent, circulent, agrègent des contenus ou en perdent, sont décontextualisés à l’envi et forcent le récepteur attentif à les interroger dans la pluralité de leurs sources, erratiques et fluides, pour reprendre les mots de Georges Didi-Huberman. C’est donc autour de cette entité sémiotique, de ce réservoir informationnel et communicationnel commun à nos sociétés, que gravite notre démarche problématique. Une démarche qui questionne les conditions de félicité d’un signe contemporain qualifié d’augmenté, et tente une cartographie de ses trajectoires rhizomiques. Formidable prétexte sémiotique, le signe Pokémon se prête à l’analyse du signe augmenté : populaire, visible et viral c’est un signe qui se joue dans une diversité de territoires médiatiques et politiques et offre la possibilité d’en étudier les principaux mécanismes. La thèse se partage en deux temps : celui de l’étude du signe dans l’espace du dispositif de sa franchise médiatique et industrielle, puis, lorsqu’il quitte ce dispositif, celui de son agencement dans un infinité de devenirs possibles, dont ceux de la science, du militantisme, de l’esthétique et de la communication politique. À travers la critique de la vie triviale du signe Pokémon, se dessine la définition du signe contemporain augmenté et d’une sémiotique à même de s’en saisir.