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Le vendredi 13 mars dernier avait lieu la grande finale de ce championnat à l'Espace Français d'Hanoï, phase terminale d'un concours ayant réuni plus de 100 candidats français et asiatiques à travers le Vietnam et le Cambodge.
Un concours à grande échelle
Les phases de sélections réunirent des candidats dans trois villes différentes : Ho Chi Minh Ville, Phnom Penh et Hanoï. Durant celles-ci, les candidats asiatiques s'affrontèrent lors de procès fictifs endiablés tandis que les candidats français se mesurèrent sur des sujets tels que « Les temps morts sont ils perdus » où encore « Faut il jeter ses potes au feu ? » sous le regard d'un jury composé d'avocats, d'entrepreneurs, de professeurs et de diplomates.
Les candidats vainqueurs des sélections « locales » furent qualifiés pour la grande finale à Hanoï, réunissant 8 candidats issus des trois villes pour un dernier affrontement visant a décerner les titres de « meilleur orateur français d'Asie du Sud Est » et de « meilleur orateur francophone d'Asie du Sud Est ».
La langue française à l'honneur
Anciens bastions de la francophonie, les pays d'Asie du Sud Est font face à un déclin de la pratique de la langue française. « Il s'agit de redonner le goût de la langue française. » souligne Robin Binsard, président de l'Association des Juristes d'Affaires Internationales, qui ajoute « L'art oratoire permet aux candidats d'utiliser la richesse du français comme une arme au service de la démonstration.».
Félicitation à Louis Boulay et Sothearath Song, vainqueurs de la première édition du concours.