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Comment fabrique-t-on un(e) philosophe dans une autre langue ? Le choix du verbe « fabriquer » permet de mettre l’accent sur le travail du traducteur, dont on estime habituellement qu’il a vocation à s’effacer.
Les chapitres présentés abordent la question sous différents angles. Tout d’abord : qui est en meilleure position pour traduire des textes philosophiques – philosophes, linguistes, professionnels ? Ensuite, quels sont les effets sur un texte de son passage d’un contexte (historique, culturel, linguistique, épistémique) à un autre ? La troisième partie de l’ouvrage interroge le rôle des traductions dans l’élaboration d’une tradition de lecture d’une œuvre. Enfin, la dernière partie traite de la question des intraduisibles et du paradoxe d’une pensée qui prétend à l’universel mais ne peut se développer que dans des langues aux contours finis.
À l’image de Babel, on trouvera ici une grande diversité de systèmes de pensée et de philosophes (de Lucrèce à Michel Foucault, en passant par Friedrich Schleiermacher, pour n’en mentionner que quelques-uns) et de passages entre langues (du grec ancien au chinois, du russe vers le polonais ou encore de l’allemand à l’anglais via le français).
Comment fabrique-t-on un(e) philosophe dans une autre langue ? Le choix du verbe « fabriquer » permet de mettre l’accent sur le travail du traducteur, dont on estime habituellement qu’il a vocation à s’effacer.
Les chapitres présentés abordent la question sous différents angles. Tout d’abord : qui est en meilleure position pour traduire des textes philosophiques – philosophes, linguistes, professionnels ? Ensuite, quels sont les effets sur un texte de son passage d’un contexte (historique, culturel, linguistique, épistémique) à un autre ? La troisième partie de l’ouvrage interroge le rôle des traductions dans l’élaboration d’une tradition de lecture d’une œuvre. Enfin, la dernière partie traite de la question des intraduisibles et du paradoxe d’une pensée qui prétend à l’universel mais ne peut se développer que dans des langues aux contours finis.
À l’image de Babel, on trouvera ici une grande diversité de systèmes de pensée et de philosophes (de Lucrèce à Michel Foucault, en passant par Friedrich Schleiermacher, pour n’en mentionner que quelques-uns) et de passages entre langues (du grec ancien au chinois, du russe vers le polonais ou encore de l’allemand à l’anglais via le français).