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Madame Camille BROYELLE - Professeur des Universités (Université Paris 2), directeur de thèse
Madame Pascale IDOUX - Professeur des Universités (Université de Montpellier), rapporteur
Monsieur Olivier NÉGRIN - Professeur des Universités (Aix-Marseille Université), rapporteur
Monsieur Jean MAÏA - Secrétaire général du Conseil constitutionnel
Monsieur Jacques PETIT - Professeur des Universités (Université de Rennes 1)
Monsieur Benoît PLESSIX - Professeur des Universités (Université Paris 2)
Le rescrit en matière administrative est un procédé employé pour obtenir de l’administration une réponse sur l’application du droit à une situation particulière avec possibilité de s’en prévaloir ultérieurement, même si le contenu de cette réponse est illégal. En cela, le rescrit suscite de la méfiance. Il porterait atteinte aux principes fondamentaux du droit public : légalité, mutabilité, égalité. Cette thèse démontre que tel n’est pas le cas. Le rescrit est un acte administratif unilatéral créateur de droits dotés d’effets contractuels. Il n’a pas pour objet d’offrir un droit à la carte. Il n’a pas d’effets dramatiques sur la hiérarchie des normes. Sa plus grande originalité est d’induire des rapports de loyauté entre l’administration et l’administré qui ne sont en principe pas garantis dans la sphère de l’acte unilatéral. Les obstacles conte le développement du rescrit dans tout secteur des relations administratives ne sont pas juridiques mais politiques. Ils résultent des difficultés pour les administrations à prendre en charge de nouvelles missions et renseignent sur le rôle assigné à l’État aujourd’hui.