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Les 19 et 20 mars 2013, 50 cabinets d'avocats, entreprises et institutions ont rencontré les étudiants de master 2, doctorants et diplômés d'Assas et des universités françaises de droit.
La Job Fair d'Assas a fêté cette année sa 5e année. Événement chaque année très attendu, elle connaît un succès grandissant en proposant des rencontres personnalisées grâce à des rendez-vous entre professionnels d'entreprises, cabinets d'avocats français et internationaux, institutionnels et étudiants ou jeunes diplômés.
Forte du succès des précédentes éditions, la Job Fair s'est tenue pour la première fois cette année sur deux jours, les 19 et 20 mars 2013, dans le hall du centre Assas rénové.
Nouveau lieu, nouvelle organisation, cette édition a été co-organisée par le Bureau d'aide à l'insertion professionnelle (BAIP) de l'université Panthéon-Assas et le groupe l'Étudiant. La Job Fair d'Assas représente une véritable opportunité de mise en relation entre les étudiants et les professionnels. La professionnalisation et l'insertion professionnelle sont l'une des priorités de l'université : avec plus de 130 formations professionnelles, continues et en apprentissage (de la licence au master), l'université Paris 2 accompagne les jeunes diplômés pour faciliter leur entrée sur le marché du travail et encourage vivement les étudiants à faire des stages en France et à l'étranger (près de 3 000 conventions de stage sont signées chaque année).
La conférence inaugurale
Pour inaugurer la Job Fair d'Assas 2013, une conférence sur le thème « Former les juristes : le nécessaire dialogue de l'université et des professions » a été présidée par Guillaume LEYTE, président de l'université, et animée par Didier TRUCHET, professeur et président du Conseil national du droit.
Guillaume LEYTE a insisté sur le rôle de la Job Fair dans l'insertion professionnelle des étudiants, dans les relations entre l'université et les professionnels du droit. En l'ouvrant aux étudiants des autres facultés de droit, l'université Paris 2 joue un rôle de chef de file des formations juridiques.
Le professeur Didier TRUCHET a souligné que ce dialogue existe entre les universitaires et les professionnels, les écoles de formation (EFB, ENM, notariat, police nationale, etc.), les étudiants et les professions. Cependant les récentes réformes ont introduit des incompréhensions réciproques qu'il convient de dissiper. En outre, les facultés de droit ont perdu leur monopole de formation des juristes et sont en concurrence avec les IEP (en particulier celui de Paris), les écoles de commerce et les écoles privées.
Resserrer les liens historiques des universités avec les employeurs de juristes est nécessaire, tant pour la formation que la recherche. Il existe une communauté de juristes qu'il ne faut pas confondre avec une éventuelle profession unique : elle rassemble tous ceux qui "font du droit", chacun à sa manière. Alors que les formations juridiques se diversifient et se spécialisent, elles doivent exprimer ce qui intéresse tous les juristes : pédagogie, licence, master et doctorat (qui constitue un sujet sensible et important), écoles professionnelles, formations initiale et continue... Le champ est immense.
La journée a été ensuite rythmée par les rencontres avec les étudiants et des conférences de présentation des cabinets d'avocats.
Originalité de la Job Fair : elle est ouverte aux étudiants de l'université Paris 2 Panthéon-Assas mais également aux étudiants des facultés de droit des universités françaises. En effet, certains étudiants se sont déplacés de Rennes, de Lyon ou encore de Lille pour trouver leur premier emploi lors de cette rencontre privilégiée.
Des recruteurs satisfaits
Les recruteurs présents ont globalement été très satisfaits de la qualité des profils des candidats, heureux de pouvoir créer un « vrai contact » lors des entretiens personnalisés avec les étudiants qui seront peut-être leurs collaborateurs de demain.
Le représentant du cabinet ATOZ, spécialisé en fiscalité, souligne qu'il est « intéressant de voir comment l'université a formé des étudiants avec des profils à forte valeur ajoutée pour le marché international ». Implanté au Luxembourg et en Asie, ATOZ propose bien sûr des stages mais, surtout, recrute directement en CDI si le profil correspond à ses besoins.
Chaque cabinet propose entre une dizaine et une centaine d'offres de stages selon les périodes de l'année, stages qui débouchent le plus souvent sur des contrats de longue durée.
Au milieu des cabinets, la responsable recrutement/relation école de la Société Générale est également ravie d'être présente et a reçu de très nombreux candidats. En effet, avec une offre de 1 400 contrats en alternance cette année, 1 500 stages et autant de CDI, 250 VIE, la Société Générale recrute de manière intensive et surtout dans le milieu universitaire : « Nous axons notre communication de recrutement sur le public universitaire. Nous souhaitons en faire un levier de performance pour le groupe Société Générale qui veut diversifier ses profils. Il faut juste que les étudiants gagnent un peu de confiance en eux ! » précise-t-elle. Puis d'ajouter « Les profils juridiques sont de qualité, nous recherchons également des profils dans les domaines de la finance, de l'audit, des ressources humaines, de la communication, des systèmes d'information... ». À bon entendeur !
Le Bureau d'aide à l'insertion professionnelle
Rappelons que le Bureau d'aide à l'insertion professionnelle met en place de nombreuses actions à l'attention des master 2 et des doctorants pour assurer la promotion de l'alternance, organiser des ateliers CV et de recherche d'emploi, informer des conférences sur les métiers organisées par des professionnels, animer le réseau des anciens Assas Alumni, concevoir et diffuser l'annuaire des diplômés d'Assas (12 000 anciens répertoriés).