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Pensée contemporaine

Les journalistes français à l'aube de l'an 2000. Parcours et profils

Avec la collaboration de la Commission de la carte d'identité des journalistes professionnels (CCIJP).

Les journalistes titulaires de la carte professionnelle sont passés de plus de 26 000 en 1990 à près de 32 000 à l'aube de l'an 2000, soit une croissance des effectifs proche de 20 % en une décennie. C'est dire que cette profession, dont la crédibilité aux yeux de l'opinion demeure fragile, continue de susciter de l'intérêt. Reste à en connaître les caractéristiques et les spécificités aujourd'hui.

C'est chose faite désormais avec cette étude réalisée par une équipe de chercheurs de l'Institut français de presse, qui fait suite à une première enquête menée sur le sujet en 1990 et qui tente de saisir la réalité d'une profession en pleine mutation au tournant du nouveau millénaire. Grâce au concours de la Commission de la carte d'identité des journalistes professionnels, il a en effet été possible de procéder à une approche à la fois statique et dynamique de ce groupe professionnel.

Le droit à la lumière de Bergson : mémoire et évolution

Les contributions philosophiques et juridiques du présent ouvrage sont exceptionnelles. Elles s’inspirent « d’une question que se pose Bergson [Prix Nobel de littérature et premier président de la Commission internationale de coopération intellectuelle (CICI), ancêtre de l’UNESCO] : comment articuler mémoire et évolution ? Cette interrogation préoccupe le droit et la philosophie qui tentent de rendre intelligible et praticable le lien intime qui relie passé et avenir dans la prise de décision ». B. S.-S.

« [Henri Bergson] est élu au Collège de France le 17 mai 1900 et y enseigne jusqu'en 1914. Il fait deux cours : le samedi, où il explique un texte, et le vendredi où il traite de sujets comme « l'idée de cause » (1900-1901), « l'idée de temps » (1901-1902), « l'histoire des théories de la mémoire » (1903-1904), etc. Il ne fait pas cours tous les ans. À trois reprises, il se fait remplacer : en mars 1906 par Couturat (Bergson reprend ses cours à l'automne 1906) ; en 1909-1910 par R. Worms ; entre 1914 et 1921 par Édouard Le Roy. Les événements de sa vie, postérieurs à la publication de L'Évolution créatrice, comportent, notamment, ses missions pendant la première guerre mondiale, en Espagne et surtout aux États-Unis, et la participation à la création de l'Institut international de coopération intellectuelle au sein de la Société des Nations. En 1928, il reçoit le prix Nobel de littérature. »

Ont collaboré à cet ouvrage : Gérald Antoine, Gérard Blandin, Bernard Bourgeois, Claude Debru, Denis Duboule, Anne Fagot-Largeault, Pierre Mazeaud, Catherine Puigelier, Gilles Raoul-Cormeil, Jean-Marc Roy, Bertrand Saint-Sernin, Christophe Willmann.

Le droit dans la culture américaine

Cet ouvrage est issu d'un colloque organisé par la Centre de droit américain de l'université Panthéon-Assas le 26 mars 2001. Les contributions en français sont accompagnées d'un résumé en anglais et les contributions en anglais d'un résumé en français.

Le droit tient dans la culture américaine une place envahissante et, pour tout dire, impériale. Il est d'abord l'élément structurant du dialogue que chaque homme entretient avec lui-même et avec la société. La " culture des droits " est une culture américaine. Il est aussi l'instrument privilégié de communication et de reconnaissance mutuelle entre les hommes. La "culture du droit" est la quintessence de l'individualisme américain. Aux Etats-Unis, le droit est en vérité la mesure de toutes choses. Le présent ouvrage analyse les ressorts et les conséquences de ce phénomène au double niveau du pouvoir et de la société. Elaboré grâce aux efforts conjugués d'universitaires venus des horizons du droit, de l'histoire, de la philosophie et de la science politique, tous reconnus comme faisant partie des meilleurs spécialistes américains et français sur les Etats-Unis, ce livre s'adresse à tous ceux qui s'intéressent aux origines et à l'évolution de la République américaine, souvent mise en question, mais toujours en devenir.

Law occupies a prominent position in American culture, a position that, viewed from Europe, looks imperial. Law shapes the dialogue that its citizens have with each other and society. The " culture of rights " is emphatically American. Law is, furthermore, a privileged tool of communication and mutual understanding between individuals. The "culture of law" is the essence of American individualism. Indeed, law seems to be the measure of all things in the United States. The present book analyzes the origins and consequences of that preeminence of the law on the levels of both political power and society. The product of a collaboration between American and French academics coming from various disciplines such as law, history, jurisprudence and political science, this book will be of interest to everyone interested in the "Great Republic", a polity sometimes open to criticism, but always a work in progress.
 

Avec les contibutions de Alfre C. Aman Jr., Olivier Beaud, Camille Froidevaux, Mark Lilla, Françoise Michaut, Catherine Pouzoulet, Philippe Raynaud, Sylvia Snowiss et Goedon S. Wood.

Droit et non-droit du savant

« La liberté préside le monde des idées et intuitions. Mais il s'agit d'une liberté de savoir (ou d'une liberté d'éveiller) qui - en se développant dans le respect des autres droits et libertés - n'exclut pas (aujourd'hui comme hier) le non-droit.

La liberté de savoir (ou le droit de savoir ou le droit d'éveiller) n'empêche pas les violences intellectuelles, revanches ou jalousies. Celui qui cherche à savoir est souvent balloté entre le plaisir de la découverte et le déplaisir de la méfiance.

Travaux attaqués, laboratoires fermés, invectives brutales peuvent marquer le parcours d'un savant dont la définition est paradoxalement stable et variable. Et la légèreté de celui qui malmène d'aller du choix des candidats à la délivrance des reconnaissances avec prix et récompenses. »

Ont collaboré à cet ouvrage : Maurice Allais, Abdénour Garèche, Claude Grellier, François Gros, Jean-Louis Halpérin, Jules Hoffmann, Rita Levi-Montalcini, Catherine Puigelier, Gilles Raoul-Cormeil, Bertrand Saint-Sernin, Dominique Schnapper, François Terré.

La distribution et la diffusion de la presse du XVIIIe siècle au IIIe millénaire

Cet ouvrage est issu d'un colloque organisé par l'Institut français de presse de l'université Panthéon-Assas les 12, 13 et 14 juin 2001.

Alors que les journaux et les magazines s'interrogent sur le coût et l'efficacité de leurs moyens de distribution, alors que les Nouvelles messageries de la presse parisienne se réforment à marche forcée et que la Poste projette une nouvelle grille tarifaire, alors que les conflits et les compromis se succèdent à un rythme accéléré, il convenait de prendre un peu de distance et de situer ces événements dans la longue durée d'une histoire de plus de 250 ans. Après le temps du monopole postal, quand les journaux étaient rares et chers, est venu celui de la diffusion de masse, partagée entre les messageries et la Poste. Après la Libération, la loi de 1947 a créé un nouvel équilibre aujourd'hui quelque peu malmené... Historiens, juristes, économistes et professionnels de la presse se sont réunis dans ce colloque de l'Institut français de presse pour mieux comprendre cette longue histoire et les événements d'aujourd'hui.

 


Avec les contributions de Pierre Albert, Olivier Bataillé, Jacques Bernet, Jean-Jacques Cheval, Diana Cooper-Richet, Jean-Michel Croissandeau, Emmanuel Derieux, Séverine Dupuy-Busson, Hélène Eck, Patrick Eveno, Laurent Ferderspiel,Gilles Feyel, Yves Guillauma, Jean-Pierre Kintz, Ursula E. Koch, Marc Martin, Michael Palmer, Cécile-Anne Sibout, Nathalie Sonnac, Patricia Sorel, Karine Taveaux-Grandpierre et Nadine Toussaint Desmoulins.

Autonomie en droit européen

Autonomie en droit européen. Le thème est vaste et d'une actualité indéniable. L'actualité est marquée par le sous-titre « Stratégies des citoyens, des entreprises et des États ». En effet, l'autonomie telle qu'elle est comprise habituellement au XXIe siècle est équivalente à « liberté » et parfois à « liberté sans partage ». Or, l'exercice de la liberté pour les différents acteurs d'une société entraîne nécessairement la mise en place de stratégies permises par la concurrence (que l'on dit inévitable) des systèmes juridiques. S'ajoute à cela, la complexité de l'ordre juridique européen auquel se superposent les 28 ordres juridiques des États membres et le droit international. Au travers de quelques domaines choisis, droit de l'établissement, de la concurrence et du statut de la personne, le présent ouvrage vérifie l'existence de ces stratégies, leur efficacité et les encouragements, parfois difficiles à comprendre, apportés par la Cour de Justice de l'Union européenne.

Pour ce qui est des États, l'autonomie est organisée par le droit européen primaire qui permet de maintenir ce qu'il est convenu d'appeler « l'autonomie institutionnelle » des États membres. Mais elle pose des questions multiples notamment sur la répartition des pouvoirs de création normative. De surcroît, les acteurs privés sont parfois appelés à jouer un rôle qui n'avait pas été envisagé par les Pères fondateurs.

Enfin, toute liberté entraîne des limites. Les limites traditionnelles constituées par la fraude à la loi, l'abus de droit et l'ordre public peuvent aider à mieux encadrer l'autonomie des acteurs sur la scène européenne. Mais devons-nous les repenser au vu de la timidité de la Cour à les accepter et les mettre en œuvre ?

C'est à toutes ces questions que le présent ouvrage est consacré, qui rassemble les communications de la journée d'étude organisée par le Collège européen de Paris, le 22 avril 2013.

Les groupes de société et le droit du travail

Cet ouvrage est issu d'un colloque organisé par l'Institut d'études européennes et internationales du travail et le Laboratoire de droit social de l'université Panthéon-Assas, le 3 avril 1998, au Palais de justice de Paris.

Le groupe de sociétés passionna, naguère, les commercialistes. Il passionne aujourd'hui, aussi, le travailliste. De cet engouement, les raisons n'ont pas varié : la réalité économique est souvent celle des groupes ; la réalité juridique, à s'en tenir à la norme légale, est ordinairement celle de l'entreprise. Envahi et reconstruit par le droit du travail, le droit des groupes de sociétés (et au-delà, celui des groupes d'entreprises) est soumis à la rude épreuve de l'irruption d'une logique qui n'est pas celle à laquelle il avait été jadis accoutumé. Et lorsque le droit du travail donne l'impression d'admettre et reconnaître l'existence du groupe, il est permis de se demander s'il ne la reconnaît pas pour mieux la nier. Lorsqu'il impose la présence d'un comité de groupe, ne s'agit-il pas, au nom d'une version édulcorée de la reconstitution de la collectivité de travail, de nier les barrières dressées par le droit des sociétés ? N'en est-il de même lorsque, dans les groupes de dimension communautaire, il sollicite la présence d'un comité d'entreprise européen ? N'est-ce point suggérer que le groupe au sens du droit du travail est une entreprise ?

À ces questions et à d'autres le présent ouvrage, s'attache à répondre.

Avec les contributions de Paul-Henri Antonmattéi, Bernard Boubli, Gérard Couturier, Françoise Favennec-Hery, Pascal Lagoutte, Jean-Marc Lavallart, Jacques Nicolas, Gérard Vacher, et Pierre-Yves Verkindt.

Responsabilité pénale et vie publique en France et à l'étranger

Cet ouvrage est issu d'un colloque organisé par le Centre d'études constitutionnelles et politiques de l'université Panthéon-Assas, le 1er octobre 1999.

La France est-elle entrée dans l'ère de la société contentieuse, de la pénalisation de la vie publique et doit-on sérieusement rapprocher la question de la mise en cause pénale du chef de l'État de l'inculpation de hauts fonctionnaires ou d'élus locaux ? En tous les cas, il y a lieu de constater la connexité des situations, sans pour autant les placer sur le même plan. Elles révèlent que, derrière l'idée de pénalisation de la vie publique qui consacre une certaine perte d'autonomie d'un droit public au regard du droit pénal, ce phénomène complexe s'inscrit dans une évolution plus large du droit et de la société.
Aux confins du droit et de la politique et désormais enraciné dans la durée, c'est à l'analyse de cette évolution que ce premier colloque du Centre d'études constitutionnelles et politiques de l'Université Panthéon-Assas s'est livré, dans une perspective pluridisciplinaire et comparative.


Avec les contributions de Philippe Ardant, Denis Baranger, Olivier Beaud, Mario Bettati, Dominique Chagnollaud, Xavier Crettiez, Eric Desmons, Guillaume Drago, Benoît Jeanneau, Philippe Lauvaux, Michel Troper et Elisabeth Zoller.

Le principe de précaution. Aspects de droit international et communautaire

Cet ouvrage est issu d’un colloque organisé par l’Institut des hautes études internationales (IHEI), en coopération avec le Centre de droit européen de l’Université Panthéon-Assas, le 5 mars 2001.

L'ouvrage tente de faire le point sur le principe de précaution dans les deux domaines du droit international et du droit communautaire. Après un rappel sur le contexte philosophique qui a présidé à la naissance de ce principe, il s'interroge, tout d'abord, sur l'histoire et la nature de celui-ci, vues sous l'angle de ces deux droits et à travers la crise majeure de la vache folle. La question de l'émergence et de l'affirmation d'un principe de précaution tant en droit communautaire qu'en droit international général est examinée. La mise en œuvre d'un tel principe, dans la jurisprudence communautaire et dans les rapports adoptés par l'organe de règlement des différends de l'OMC fait l'objet d'études spécifiques.


Avec les contributions de Laurence Boisson de Chazournes, Julien Cazala, Théofanis Christoforou, Pierre-Marie Dupuy, Jacqueline Dutheil de la Rochère, Olivier Godard, Catherine Larrère et Gabrielle Marceau.

La vie des femmes - La presse féminine aux XIXe et XXe siècles

Les neuf contributions de cet ouvrage invitent le lecteur à prendre en considération le rôle de la presse féminine apparemment futile, à la fois révélateur et acteur de la démocratisation de la société, de l’essor de la consommation de masse et des mutations de la morale commune.

La restriction de leurs droits a longtemps maintenu les femmes dans un statut d'infériorité qui n'a significativement évolué qu'à partir des années 1960-1970. Cette libération tardive incite à s'interroger sur la façon dont les générations successives de femmes ont pu considérer leur place dans la société, les relations entre les sexes et exprimer leurs aspirations. La presse destinée au lectorat féminin constitue à cet égard une source précieuse.

Héritière d'une tradition datant du XVIIIe siècle, produit commercial vivant de la publicité, cette presse spécifique a toujours obtenu un vif succès, d'où son importance, compte tenu du rôle qu'elle s'attribue et qu'elle joue peut-être auprès de ses lectrices. De manière plus ou moins explicite, elle leur explique le monde environnant et leur conseille les bonnes manières de s'y insérer et de s'y (bien) comporter afin de parvenir à une vie heureuse.
Les femmes ne constituent pas une catégorie homogène et leur appartenance au même sexe ne transcende pas mécaniquement leur diversité sociale et culturelle. Existerait-il cependant, à l'aune de la presse, une « vie des femmes » (plus ou moins réelle et plus ou moins rêvée), un « entre soi » que l'on pourrait considérer comme un facteur de construction, parmi d'autres, de l'identité sociale du sexe féminin ? Femmes diligentes, efficientes, séduisantes, aimantes : quels ont été, selon la presse, les représentations et les modèles de l'art d'être femme et de vivre au féminin ? Quelles valeurs et quelles normes les sous-tendaient ?
Comment ont-elles évolué au long des XIXe et XXe siècles ? Telles étaient les interrogations d'ensemble d'une journée d'études organisée en avril 2008 par le laboratoire Carism de l'Institut Français de Presse de l'Université Paris 2 Panthéon-Assas auxquelles les contributions rassemblées dans cet ouvrage apportent des éléments de réponse. Elles éclairent la singularité de la presse féminine en tant qu'entreprise médiatique. 

Elles montrent l'évolution et l'ambivalence de ses discours aux lectrices, qui entremêlent identité assignée (l'éternel féminin) et identité en mouvement (les évolutions de leur statut social). Elles invitent à prendre en considération le rôle de cette presse apparemment futile, qui est à la fois un révélateur et un acteur de la démocratisation de la société, de l'essor de la consommation de masse et des mutations de la morale commune.

Ont collaboré au présent ouvrage :

Claire Blandin, Valérie Devillard, Hélène Eck, Nicole Edelman, Gilles Feyel, Caroline Gaye, Stephen Gundle, Sophie Kurkdjian, Cécile Méadel, Nathalie Sonnac, Dominique Veillon.

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