Aller à l'en-tête Aller au menu principal Aller au contenu Aller au pied de page
Accueil - Collections Ouvrages - Pensée contemporaine

Pensée contemporaine

Partir en solitaire : conséquences du Brexit aujourd'hui et demain

Cet ouvrage interdisciplinaire et international rédigé en anglais (sauf l’introduction et les résumés des chapitres) fait suite à une journée d’études qui s’est tenue en juin 2018 à l’université Paris 2 Panthéon-Assas. Il se situe à la confluence de la civilisation britannique, du droit, de l’histoire et des sciences politiques. Les contributions des auteurs, tous éminents spécialistes universitaires, ont pour objectif d’étudier cette question : quels sont aujourd’hui, et quels seront demain, les effets du Brexit sur l’État britannique, son organisation constitutionnelle et politique, son influence dans le monde ?

Les sources du droit à l'aune de la pratique judiciaire

Les sources du droit sont en perpétuelle évolution depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours. Mobilisant le fonds documentaire de la bibliothèque de la Cour de cassation, cet ouvrage met en regard la dimension historique des diverses sources du droit (coutumes, lois, jurisprudence) en la confrontant à ses prolongements contemporains. L’actualité internationale et nationale met l’accent sur un regard croisé entre histoire et droit sur l’ordonnancement des sources et sur la place de la jurisprudence. 

La responsabilité civile - Questions actuelles

La responsabilité civile affronte de nouveaux enjeux. De nouveaux types de dommage sont apparus, certaines des différences entre les responsabilités contractuelle et extracontractuelle s’effacent, l’idée de prévention des dommages s’y développe, le dommage corporel est souvent considéré comme devant être traité d’une façon particulière, la preuve d’un fait générateur est quelquefois très lâche ainsi que la causalité. Ces évolutions sont plus ou moins sensibles selon les systèmes juridiques. Elles sont dues beaucoup plus à la jurisprudence qu’à la loi. En Amérique latine, certains pays sont restés plus traditionnels tandis que d’autres ont adopté de nouveaux codes marquant une nette opposition avec leurs anciennes législations. En France, le Code civil n’a pas été modifié depuis le début du xixsiècle et l’évolution, non encore achevée, est l’œuvre de la jurisprudence dans l’attente d’une modification législative. Cependant, le législateur doit prendre garde, en dépit de l’assurance de responsabilité, à ne pas trop sacrifier les intérêts du responsable à ceux de la victime.

La loi Bichet sur la distribution de la presse, 70 ans après

La liberté de la presse n’est effective que si les journaux, tous les journaux, sont disponibles sur l’ensemble du territoire. C’est tout l’enjeu de la loi Bichet du 2 avril 1947 : « La diffusion de la presse imprimée est libre » (article 1er). La loi Bichet a ainsi institué un mécanisme fondé sur la solidarité des éditeurs regroupés au sein de coopératives de presse, destiné à assurer une parfaite neutralité du réseau de diffusion.

Ces principes n’ont pas été remis en cause, malgré des bouleversements considérables dans le secteur de la presse : évasion des recettes publicitaires, arrivée de la presse gratuite, changement radical des modes de consommation de l’information avec le haut débit, chute vertigineuse de la vente au numéro. À l’heure où les pouvoirs publics envisagent une nouvelle réforme, il est utile de saisir l’occasion des 70 ans de la loi Bichet pour dresser un bilan afin de réfléchir à l’avenir de la distribution de la presse. C’est l’objet du colloque organisé le 21 février 2017 par l’Université Paris-Panthéon-Assas dont les Actes sont ici publiés.

Traduction et philosophie

Comment fabrique-t-on un(e) philosophe dans une autre langue ? Le choix du verbe « fabriquer » permet de mettre l’accent sur le travail du traducteur, dont on estime habituellement qu’il a vocation à s’effacer.
Les chapitres présentés abordent la question sous différents angles. Tout d’abord : qui est en meilleure position pour traduire des textes philosophiques – philosophes, linguistes, professionnels ? Ensuite, quels sont les effets sur un texte de son passage d’un contexte (historique, culturel, linguistique, épistémique) à un autre ? La troisième partie de l’ouvrage interroge le rôle des traductions dans l’élaboration d’une tradition de lecture d’une œuvre. Enfin, la dernière partie traite de la question des intraduisibles et du paradoxe d’une pensée qui prétend à l’universel mais ne peut se développer que dans des langues aux contours finis.
À l’image de Babel, on trouvera ici une grande diversité de systèmes de pensée et de philosophes (de Lucrèce à Michel Foucault, en passant par Friedrich Schleiermacher, pour n’en mentionner que quelques-uns) et de passages entre langues (du grec ancien au chinois, du russe vers le polonais ou encore de l’allemand à l’anglais via le français).

Migrations constitutionnelles d'hier et aujourd'hui

Le 4e colloque international du CDPC sur les « Migrations constitutionnelles d’hier et d’aujourd’hui » s’inscrit dans son programme de recherches sur les valeurs du droit public.

Dans la circulation entre États d’institutions juridiques ou de principes propres à défendre la liberté, certains transferts réussissent quand d’autres échouent. Au titre des réussites, la transfiguration de l’Allemagne des années 1930 en un État de droit exemplaire qui tient lieu aujourd’hui de modèle aux États qui sortent de dictatures est un vrai miracle. Au titre des échecs, les difficultés de la Russie à devenir un État libéral, le refus de la Chine à accepter le pluralisme, la résistance de l’islam à inscrire le principe de séparation entre la religion et l’État témoignent des questions complexes que posent les phénomènes d’acculturation juridique. À ces questions, l’étude comparative des droits publics se doit de donner des réponses.

Des contributions ici rassemblées qui couvrent des pays aussi divers dans les mondes anciens que la Chine, l’Inde, les pays du Maghreb, la Turquie ou la Russie, et dans les mondes nouveaux, l’Amérique latine et l’Afrique du Sud, il ressort que ces réponses ne peuvent pas être univoques. Il faut mobiliser plusieurs savoirs pour réussir à faire aimer la liberté dans des sociétés de plus en plus mondialisées.

Le temps en droit du travail

Le temps… le mot est à renvois multiples, en droit du travail comme en d’autres lieux. Il contribue à façonner la règle mais peut aussi provoquer son anéantissement. Le temps est rythme et délais, ceux dans lesquels une opération doit être accomplie, un avis exprimé, une assignation lancée, un jugement rendu. Nul acte n’y échappe. Qu’il s’agisse de l’organisation du travail, de rémunération, de moments de repos, la répétition est de nature à créer l’usage. Les décisions ou abstentions de l’employeur forgent une norme. Si le poids du temps y est particulièrement perceptible, il l’est également dans le champ des accords collectifs : inscrits dans le temps, ils ont souvent le temps pour objet. Le cours du temps marque aussi chacune des étapes de la vie du contrat de travail : il pèse sur sa construction, lorsqu’elle s’accompagne d’une phase de pourparlers ou d’une période d’essai, son exécution, dont le temps de travail et les impératifs d’adaptation à des données économiques ou technologiques qui évoluent sans cesse constituent des pièces majeures, et sa destruction sur laquelle plane l’ombre du temps qui passe.

À la pression du temps, les acteurs présents sur la scène travailliste n’échappent pas davantage. Elle est perceptible dans le champ du droit syndical, et point seulement en raison de l’ancienneté requise pour qu’un syndicat accède à la représentatitivité ou de la prise en compte, pour la détermination de son audience, des cycles électoraux. Elle l’est aussi dans celui de la représentation du personnel : détermination du corps électoral, du cercle des électeurs et de celui des éligibles, cours du scrutin, durée du mandat, exercice des fonctions portent la marque du temps. Le propos vaut à l’identique lorsque vient quelque conflit, qu’il soit collectif, prenant la forme de grèves, ou individuel, conduisant alors, dans la plupart des cas, à la saisine d’un juge. Vient le temps du procès et de ses délais.

Parce que nul aspect des relations de travail n’échappe à l’emprise du temps, tous ceux qui, à un titre quelconque, sont attentifs à ce champ disciplinaire trouveront dans le présent ouvrage non seulement matière à réflexion mais aussi des pistes pour l’action.

La transmission de l'obligation

L’Association Andrés Bello des juristes franco-latino-américains a tenu son congrès au Mexique en novembre 2016 en partenariat avec l’université Paris 2 Panthéon Assas et la Universidad de Monterrey (UDEM). Le thème était une comparaison entre des systèmes juridiques proches par leur origine (le Code Napoléon) en ce qui concerne la transmission de l’obligation, c'est-à-dire la créance, la dette ainsi que les deux à la fois dans la cession de contrat. Chacun des rapports présentés dans le présent ouvrage traite, sur chaque sujet envisagé par l’intervenant, d’une comparaison entre les droits brésilien, colombien, français, mexicain et vénézuélien. Ces rapports concernent essentiellement le droit civil des contrats et des obligations qui constitue le cœur de la question, mais ils débordent sur d’autres branches du droit privé, étant entendu que la transmission universelle, notamment successorale, n’est pas envisagée, car elle relève d’une tout autre approche. L’ouvrage est constitué par des rapports présentés en français ainsi que d’autres présentés en espagnol et traduits. La UDEM va éditer en espagnol tous les rapports du congrès.

Les grandes conclusions du parquet général de la Cour de cassation

Cet ouvrage sur les « grandes conclusions du parquet général de la Cour de cassation de 1790 à nos jours » a pour objectif de présenter l’apport doctrinal des conclusions du parquet général à l’élaboration de la jurisprudence de la Cour de cassation. Il est principalement le fruit de recherches collectives menées par : le Laboratoire de droit civil de l'université Paris 2 Panthéon-Assas, le Laboratoire de droit social de l'université Paris 2 Panthéon-Assas et le Centre de recherche Droit Dauphine.

Il s’agit du premier opus de cette ampleur, depuis les origines de la Cour de cassation, consacré aux conclusions des avocats généraux.

Cet ouvrage souligne qu’ils ont été, bien souvent, à l’origine de changements de jurisprudence, d’évolutions du droit, et parfois même, de la création de concepts juridiques, grâce à une extraordinaire liberté intellectuelle et à une analyse juridique visionnaire.

De très nombreuses conclusions ont ainsi brillamment participé à la construction de l’édifice jurisprudentiel de la Cour de cassation depuis sa création. Du début du XIXe siècle aux premières années du XXIe siècle, sans oublier la IIIe République, qui a connu un véritable flamboiement intellectuel et juridique, cette publication met en lumière l’extraordinaire travail des avocats généraux, parfois emphatique, souvent recherché, toujours rigoureux, dans lequel ils se sont excellemment illustrés.

L'intérêt général dans les pays de common law et de droit écrit

« Le 3e colloque international du CDPC sur "L’intérêt général dans les pays de common law et de droit écrit" s’inscrit dans son programme de recherches sur les valeurs du droit public.
Que peut-il rester encore à dire sur l’intérêt général, que l’instinct naturel des Français, les « habitudes du cœur » comme disait Tocqueville, préfère à la notion d’intérêt public, après le nombre d’études dont il a fait l’objet ? Peu de choses certainement, sauf peut-être poser la question peu explorée jusqu’ici : d’où vient que nous soyons pratiquement les seuls à en faire si grand cas ? Avons-nous développé une idiosyncrasie sur l’intérêt général qui permettrait de parler d’une exception française, en particulier au regard des systèmes de common law ? Telle est la question centrale.
L’intérêt général est conçu comme un troisième genre qui fusionne, plus qu’il n’agrège, les intérêts privés et l’intérêt public pour former quelque chose qui, de fait, les dépasse tous les deux, mais en les satisfaisant l’un comme l’autre, en n’en lésant aucun si possible, bref, en les valorisant mutuellement. » Élisabeth Zoller.
 

Pages